Qui nimis probat nihil probat

« 1 / 2 Qui nimis probat nihil probat Qui prouve trop ne prouve rien Il s'agit d'un brocard célèbre (Liebs Q 59), parfois cité sous la fo1111e Nihil probat qui nimium probat : il faut fournir des preuves pour ce qui doit et peut être prouvé, sans tomber dans l'excès.

Pa1111i les diverses reprises à l'époque moderne, rappelons celle de Josephus Amadesius (Dissertatio de metropoli ecclesiastica Ravennatensi, 124., cf.

Pl 52, 161 c) ; une lettre du musicien Jean-Baptiste Martini à un destinataire inconnu le 13 mai 1777, où l'auteur citait ce brocard à propos des per­ sonnes qui, en louant exagérément Glück, finissaient par lui porter pré­ judice.

L'expression peut également être employée dans un contexte qui n'a rien de juridique, à propos de théories sur un problème, qui ne laissent place à aucun doute et aucune contestation : pour qu'une théo­ rie soit séduisante et ait quelque possibilité de se confi111,er, il faut qu'elle reste à l'état d'hypothèse et qu'elle suppose une démonstration.

Pa1111i les proverbes, citons en français Qui prouve trop ne prouve rien (exacte reprise du brocard antique qui existe aussi en anglais, Lacerda­ Abreu 297) ; pour le plus banal Excusatio non.

petita accusatio mani­ festa cf.

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