QUESTIONS DEVOIR DE CONNAISSANCE 2: CONSCIENCE ET INCONSCIENT

« Questions: combien de pages minimum et combien de sous parties par parties. QUESTIONS DEVOIR DE CONNAISSANCE 2: CONSCIENCE ET INCONSCIENT 1) Quelle est la définition de la conscience ? Une capacité de percevoir le monde et de se percevoir lui-même, mais surtout de savoir qu’il perçoit. 2) Qu’est-ce que la réflexivité ? La réflexivité, c’est la capacité de la perception à se retourner sur elle-même, à se prendre elle-même pour objet, comme lorsqu'on se regarde dans un miroir : le miroir réfléchit notre image et nous permet de nous voir nous-mêmes.

De même, la réflexivité est l’aptitude à se saisir soi- même par la pensée. 3) D’après Kant, en quoi la conscience nous distingue-t-elle des animaux ? Grâce à la conscience, l’homme devient une personne (contrairement aux animaux). L’homme, parce qu’il est une personne, a conscience de lui-même.

On ne peut donc lui faire n’importe quoi.

L’animal au contraire, a bien conscience de certaines choses comme son environnement ou ses sensations, mais pas il n’a pas conscience de lui-même (pour Kant, peu lui importerait d’être la propriété de quelqu’un, d’être vendu, d’être insulté, pourvu qu’on ne le fasse pas physiquement souffrir). 4) Pour Kant, la conscience est-elle innée ? Quel argument avance-t-il ? Si la conscience est propre à l’homme, elle n’est cependant pas spontanément manifestée chez lui : le tout petit n’a vraisemblablement pas conscience de lui-même.

Pour preuve, il parle de lui à la troisième personne.

Il serait alors comme la plupart des animaux, capable de sentir son environnement et de se sentir lui-même (il sent qu’il a faim, qu’il a froid), mais pas de se penser lui-même (de se dire « j’ai faim », « c’est moi qui ai froid »), c'est-à-dire d’être le sujet de sa propre réflexion. 5) Les animaux sont-ils sans conscience ? Citez au moins deux exemples. Certains animaux sont dotés d’une conscience c’est par exemple le cas lorsqu'ils sont capables de réflexivité (ex: certains singes anthropomorphe, la pie ou encore le dauphin). 6) En quoi la conscience permet-elle la liberté et la responsabilité ? Elle rend alors possible : - La liberté : si je suis libre, c’est que j’ai conscience des choses et de moi-même, c’est que j’ai conscience des possibilités qui s’offrent à moi, c’est donc que je peux faire des choix - La responsabilité : si nous sommes responsables, c’est que nous avons conscience de nous-mêmes et de nos actions lorsque nous le faisons, on peut donc nous demander d’en assumer les conséquences. 7) Pour Descartes, à quoi sert le doute ? Quelles en sont les caractéristiques principales ? Pour savoir ce qui est avec certitude, Descartes met en œuvre une méthode : le doute.

Ce doute est méthodologique (c’est une méthode pour parvenir avec certitude à la vérité) et systématique (il faudra temporairement douter de tout ce que nous croyons savoir, même de ce qui nous semble le plus certain, pour ne pas risquer de fonder notre connaissance sur des erreurs ou des préjugés.) 8) Pour Descartes, pourquoi peut-on douter de nos perceptions sensibles ? Citer au moins deux exemples. En effet, les connaissances que nous avons du monde et de nous-mêmes sont en général douteuses.

Après tout, je pourrais me tromper, croire que les choses sont telles que je les perçois, telles que je les perce alors que ce n’est pas le cas.

(Ex: effet flaques d’eau sur la route en été, et les arcs-en-ciel) 9) Pour Descartes, pourquoi peut-on douter de notre propre corps ? Citer au moins deux exemples. Je rêve chaque nuit de choses qui n’ont aucune existence hors de mon esprit.

Il m’arrive même de rêver que je suis un animal ou quelqu’un d’autre.

La perception que j’ai de mon corps pourrait donc n’être qu’un rêve. (Ex: rêve, dysmorphie, membres fantômes, expérience main en caoutchouc). 10) Pour Descartes, pourquoi les idées mathématiques ne sont-elles pas indubitables ? Argument du Dieu trompeur : certes, quand je fais un calcul correctement, en suivant rigoureusement la méthode, j’ai la certitude de parvenir à la vérité.

Mais ne peut-on imaginer un Dieu tout puissant qui me trompe à chaque fois, et qui fasse que je suis persuadé d’être parvenu à la vérité alors qu’il n’en est rien ? 11) Pour Descartes, en quoi la conscience est-elle indubitable ? Résumer l’argument du cogito. Je peux douter de chacune de mes connaissances et aucune n’est donc absolument certaine.

Mais il y a une chose dont je ne peux douter : du fait que je doute et que si je doute, je pense.

Tous les contenus de pensée sont incertains, mais le fait que je pense, lui, est absolument indubitable.

Or, pour penser, il faut exister.

Nous avons donc là une certitude première : je pense, donc je suis (cogito ergo sum). 12) Qu’est-ce que l’hystérie et pourquoi la psychanalyse naît-elle de son étude ? Hystérie : ensemble de symptômes prenant l'apparence d'une maladie physique sans que l'on trouve pourtant aucune cause organique décelable.

La psychanalyse se propose de les étudier, elle ne s'intéressera pas aux causes biologiques (comme le fait la médecine) mais aux causes psychiques des troubles. 13) Qu’est ce que la méthode cathartique et pourquoi n’est-elle pas satisfqaisante selon Freud ? La méthode cathartique : on place le patient sous hypnose, celui-ci raconte un traumatisme vécu dont il ne se rappelle pas à l’état de veille.

Une fois réveillé, le thérapeute lui en fait le récit, entraînant ainsi la suppression des symptômes. Le recours à l'hypnose lui semble une mauvaise solution pour deux raisons : - d'une part elle est difficilement explicable - d'autre part parce qu'elle n'est pas efficace sur tous les patients. 14) Selon Freud, qu’est-ce que l’inconscient ? Bien loin de s'identifier à la conscience, l’esprit est donc une réalité divisée, dans laquelle se côtoient deux instances qui s'ignorent quoiqu'elles agissent mutuellement l'une sur l'autre : la conscience et l'inconscience. 15) Qu’est-ce que le refoulement et comment fonctionne-t-il ? Certaines choses sont trop pénibles pour que nous y pensions consciemment.

Il peut s’agir par exemple de traumatismes ou de désirs qui nous semblent inacceptables parce qu’ils se heurtent à notre système de valeur, alors on les repousse dans notre inconscient.

Par exemple, je suis amoureux du compagnon de ma meilleure amie, ce désir se heurte à mes interdits moraux : il est déjà en couple, je ne veux pas blesser mon amie, etc.

Un conflit naît ainsi au sein de ma psyché alors je refoule ce désir dans mon inconscient.

Le refoulement est un mécanisme de protection qui évite les conflits internes douloureux, mais il ne fonctionne pas toujours. 16) Qu’est-ce qu’un symptôme ? Parfois, le refoulement échoue et le désir ou le traumatisme refoulé tente de revenir à la conscience.

Toutefois, il ne peut revenir tel quel car il serait immédiatement repoussé, il doit donc se transformer.

C’est ce que l’on appelle un symptôme.

Il peut prendre un nombre illimité de formes (les rêves, les actes manqués, les lapsus, etc.) et ces formes n’ont, en apparence, aucun rapport avec ce qui a été refoulé (le désir interdit pour le compagnon / la compagne de mon / ma meilleur(e)). 17) Dessiner le schéma du fonctionnement de la psyché Voir schéma cours 18) Qu’est-ce qu’un acte manqué ? L’inconscient se manifeste à nous d’un grand nombre de manières: l’acte manqué consiste à faire quelque chose qu’on ne voulait pourtant pas faire consciemment (ou à ne pas faire ce que l’on voulait consciemment faire).

Par exemple, j’ai un rendez-vous important, que je crains.

Je pars de chez moi, et ce n’est qu’une fois arrivé sur le lieu de rendez-vous que je me rends compte que j’ai oublié tous mes documents, rendant le rendez-vous inutile ou impossible ! 19) Qu’est-ce qu’un lapsus ? Un lapsus est en quelque sorte un acte manqué…oral : il consiste à dire autre chose que ce que je voulais consciemment dire.

Par exemple, j’aime en secret quelqu’un d’autre que mon compagnon, et je l’appelle par mégarde par le nom de mon amant.

Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, mais ce que je ressentais vraiment, parfois de manière tout à fait inconsciente, a surgi. 20) Pour Freud, qu’est-ce que le rêve ? Comment le rêve s’élabore-t-il ? Pour Freud, le rêve, loin d’être un phénomène absurde, magique ou religieux, est un phénomène plein de sens.

Il serait l’expression d’un désir inconscient et refoulé, que nous ne sommes pas capables d’assumer à l’état de veille.

Mais, comme ce désir est inacceptable pour nous, il subit une forte transformation avant de revenir à la conscience. 21) Résumer l’analyse freudienne du « rêve du saumon fumé ». Freud interprète le rêve de sa patiente comme une manifestation de sa jalousie inconsciente envers une amie.

Dans le rêve, elle veut préparer un dîner mais n'a que du saumon fumé, les magasins étant fermés et son téléphone détraqué.

Freud découvre que cette amie avait demandé à la patiente de l'inviter à dîner et que le rêve exprime un désir refoulé : inviter son amie pour qu'elle.... »