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Question d’interprétation: Texte « une sensibilité exacerbée » de Chateaubriand

Publié le 04/06/2024

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« Question d’interprétation: Texte « une sensibilité exacerbée » de Chateaubriand « Et je sentais couler dans mon coeur comme des ruisseaux d’une lave ardente » cet extrait de phrase tiré de l’oeuvre de Chateaubriand nous montre parfaitement l’intensité des sentiments que récent le personnage. Cet extrait de texte tiré du roman « René » est une oeuvre du début du XIXème siècle, réalisé par l’écrivain français et pionnier du romantisme, Francois-René de Chateaubriand.

Ce dernier dans son oeuvre raconte sa jeunesse tourmentée.

Nous pouvons alors nous demander comment l’intensité des sentiments et des impressions de René se traduit dans cet extrait.

Dans un premier temps nous allons le prouver par la description intense de ses impressions, suivi dans un second et dernier temps par la structure du textes. Pour commencer, l’intensité des sentiments et des impressions de Chateaubriand se traduit par la description intense de ses impressions qui est premièrement représenté par sa manière de nous faire part de ses émotions: Chateaubriand dans son oeuvre met l’accent sur la représentation de ses sentiments et sur leur progression tout au long du texte, les sentiments et impressions de l’auteur sont surreprésentés a commencer par la tristesse et la mélancolie.

Il ne les cite jamais mais les expliquent comme étant « un état presque impossible a décrire », il utilise la négation pour justifier son état « sans parents, sans amis […] n’ayant point encore aimé » et surtout nous montre le dépassement de ses émotions « une surabondance de vie ».

Il continue avec l’amour qui se retrouve premièrement avec l’aide d’un champ lexical « désirs » « flamme future » « je l’embrassais », et nous fait part en permanence de ses impressions « je rougissais » « je sentais couler » « je voyais » etc. De cette manière l’écrivain nous fait ressentir ce qu’il écrit et illustre ses propos.

Chateaubriand présente un dernier sentiment dans cet extrait, c’est l’incertitude et cette fois ci il nous le dit « L’automne me surprit au milieu de ces incertitudes », il arrive a décrire son sentiments en basculant entre deux vie totalement opposés « Tantôt j’aurais voulu être un de.

Ces guerriers […] tantôt j’enviais jusqu’au sort du pâtre ». Apres avoir vu que Chateaubriand représente l’intensité de ses émotions par le biais de leur description, on va voir qu’il utilise aussi son rapport a la nature pour mieux se faire entendre: Tout comme ses émotions, la nature est surreprésenté dans le texte, « nature » « ruisseaux » « lave » « montagne »… Mais elles apparaissent comme un intermédiaire pour l’écrivain afin d’illustrer et de représenter ses émotions.

Son mal être est notamment visible grâce aux nombreuses oppositions toujours en lien avec la nature, cette première antithèse est visible « je descendais dans la vallée, je m’élevais sur la montagne » ainsi que cette deuxième assez importante « Les sons que rendent les passions dans le vide d’un coeur solitaire ressemblent aux murmures que les vents et les eaux font entendre dans le silence d’un désert ».

Ici l’auteur mélange tout, on a l’impression qu’il est perdu dans ses pensées en associant les sons aux silences, seulement on comprend qu’il cherche simplement a expliquer ses ressentis, on le comprend grâce a la question rhétorique qu’il utilise « Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j’éprouvais dans mes promenades ? » Le terme.... »

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