Quels sont les déterminants du vote?
Publié le 13/06/2022
Extrait du document
«
A partir de vos connaissances et des documents, vous répondrez à la question suivante :
Quels sont les déterminants du vote ?
Notre système démocratique organise différentes élections afin d’élire les candidats, qui ont pour
charge de représenter le peuple, qui les ont élus au suffrage universel, et cela depuis 1944.
Lors de ces
évènements électoraux, la population est appelée à voter : elle va exprimer un souhait, une opinion ou un
choix lors d'une consultation au sein d'un corps politique.
Parmi elle, certains citoyens s’abstiennent alors
que d’autres participent : ils vont voter.
Cependant, on remarque que leur vote peut être prédéterminé par
certains type de facteurs.
Ainsi, tout cela nous amène à nous interroger.
En effet, quels sont les
déterminants du vote ? En d’autres termes, quels sont les facteurs qui influencent, et prédestinent le vote
d’un électeur ? Pour cela, dans un premier temps, nous verrons que le vote est déterminé par des facteurs
sociaux.
Puis, dans un second temps, nous observerons que les déterminants du vote sont également
politiques.
Pour commencer, le vote est déterminé par des facteurs sociaux.
En effet, le vote porté par un électeur
peut être déterminer avant sa participation à l’élection, en fonction de ses caractéristiques socioéconomiques, qui ont une influence lourde dans sa décision électorale.
Tout d’abord, la religion est une des variables sociales qui entre en ligne de compte lors du vote.
En
effet, l’intérêt pour une certaine religion peut prédisposer à un vote particulier.
Le document 1 aborde le cas
de la religion catholique.
Ce-dernier nous fait remarquer que plus un individu est attaché à cette
confession, plus son vote se dirigera vers les partis de la droite parlementaire.
Cela s’explique notamment
par la construction et les caractéristiques sociales spécifiques des individus catholiques, qui, comme nous
le rappelle le document, sont généralement âgés et possèdent davantage de patrimoine que la moyenne,
ce qui les amènent à s’attacher à des valeurs conservatrices et traditionnelles, qui sont particulièrement
prônées par la droite.
Cette tendance est confirmée par les statistiques qui illustrent parfaitement cette
corrélation entre religion et préférences politiques.
Effectivement, lors des intentions de vote du second
tour des élections présidentielles de 2012, presque la moitié des pratiquants réguliers, étant sûrs d’aller
voter, pensaient donner leur voix au candidat de droite, qui était François Fillon, contre uniquement 13%
des individus se disant « sans religion ».
De plus, nous devons également préciser que la religion est un
paramètre structurel du vote, c'est-à-dire, qu’elle a une influence forte mais aussi une dimension de
durabilité au cours du temps, puisqu’elle résiste très bien à l’évolution des logiques électorales même si
son poids dans la société a fortement diminué au fil des siècles.
En outre, le début du document 2 précise,
qu’auparavant le « degré de catholicisme » représentait, chez la classe bourgeoise, un certain niveau de
libéralisme culturel au sein du clivage de droite.
Quand bien même les catholiques ont vu leurs votes se
nuancer, de nos jours, les individus de confession catholiques restent tout même opposés à l’extrême
droite.
Leur vote ne parvient pas jusqu’à l’extrémité de la droite, ce qui s’explique certainement par le rejet
des discours de haine et de xénophobie dictés par le Rassemblement National notamment.
Cela s’applique
et concerne également les individus dits « sans religion ».
Ensuite, la famille et son héritage a un effet sur le vote.
En effet, au cours de la socialisation, la famille
transmet des normes et des valeurs, et notamment en capital culturel, qui vont avoir une influence sur le
positionnement politique de l’individu et son vote.
Ainsi, les parents jouent un rôle important dans les
préférences politiques de leurs enfants, c’est-à-dire, auprès de leur position sur l’échiquier politique.
D’après le document 5, ce phénomène, qui existe depuis bien des années, rejoint le « paradigme de
Michigan » qui s’appesanti sur la transmission des pensées politiques de façon « intergénérationnelle ».
On apprend qu’en 1997, « deux tiers des français » partagent les préférences politiques « d’au-moins un
de leurs parents », et nous savons qu’en 2017, selon le Cevipof, près de 71% des personnes interrogées
reconnaissent eux-mêmes une filiation politique avec leurs parents.
De plus, selon le même document,.
»
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