Quelles raisons poussent un écrivain à transcrire sous forme de poèmes des événements de sa vie et des réflexions personnelles ? Et quelles raisons poussent un lecteur à les lire, que cherche-il, que trouve-t- il ?
Publié le 06/04/2021
Extrait du document
«
Dissertation
Sujet : Quelles raisons poussent un écrivain à transcrire sous forme de
poèmes des événements de sa vie et des réflexions personnelles ? Et
quelles raisons poussent un lecteur à les lire, que cherche-il, que trouve-t-
il ?
La poésie est un genre littéraire très ancien, aux formes
variées, écrites généralement en vers.
Elle permet d’évoquer et
de suggérer les sensations, les impressions et les émotions les
plus vives par la présence de sons et de rythmes particuliers.
A
travers la poésie, le poète se donne un pouvoir d’invention et
de création verbale en exploitant toutes les ressources de la
langue.
C’est pour cela que chaque auteur révèle une partie de
lui-même dans son œuvre, et fait partager ses sentiments ainsi
que ses émotions.
Nous nous demanderons alors pourquoi le
poète désire-t-il faire partager son vécu.
Et également quel rôle
a le lecteur dans la poésie.
Nous montrerons dans une première
partie les raisons qui poussent un écrivain à écrire des poèmes
relatant des évènements de sa vie et des réflexions
personnelles.
Et ensuite nous aborderons le rôle du lecteur à
travers ses motivations, ses quêtes ainsi que ses trouvailles.
***
Plusieurs raisons motivent un écrivain à transcrire sous
forme de poèmes des évènements particuliers de sa vie.
D’une part, le deuil qui s’avère
être un évènement tragique et particulièrement triste.
En effet,
l’auteur Victor Hugo a perdu sa fille Léopoldine tragiquement et
à travers le poème Mors , il établit une allégorie de la mort grâce
à une faucheuse moissonnant un champ.
Le royaume de la mort
nous est précisé à travers la métaphore du « champs ».
On
remarque aux vers 1 et 2 les allitérations en [ch] qui imitent le
son de la lame de la faux sifflant dans l’air.
Il y exprime un deuil
intime et le caractère effrayant de la mort.
D’autres auteurs tel
que Alphonse de Lamartine ont également écrit à propos de
leurs deuils.
Le poème Le Vallon est une méditation qui expose
son mal-être dû à la mort de son amante Julie Charles.
Il y
transcrit dans ce poème ses états d’âmes du souvenir
douloureux de la mort à l’apaisement moral grâce à la nature..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le public qui cherche des confidences personnelles dans le livre d'un écrivain est un public qui ne sait pas lire - M. Yourcenar
- François Mauriac écrit dans Commencements d'une vie (1932) : « Est-ce à dire que les souvenirs d'un auteur nous égarent toujours sur son compte ? Bien loin de là : le tout est de savoir les lire. C'est ce qui y transparaît de lui-même malgré lui qui nous éclaire sur un écrivain. Les véritables visages de Rousseau, de Chateaubriand, de Gide se dessinent peu à peu dans le filigrane de leurs confessions et histoires. » Vous direz dans quelle mesure, selon vous, ce propos de François Mauri
- En janvier 1976, lors de la parution de son roman, La Valse aux adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait : « Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. » L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience personnelle de lecteur ?
- Faite discutez 2 interlocuteurs (critiques, écrivain, lecteur) qui n'ont pas le même point de vue en ce qui concerne la question suivante : Qu'est ce qu'un bon héros de roman ? Dans une brève présentation dite qui sont et quel est le statut des interlocuteurs. Vous pourrez ensuite rapporter leur propos en faisant alterné différente forme de parole rapporter et en mêlant aux paroles des précisions sur leur attitudes.
- « Un vrai classique, [...] c'est un auteur qui a enrichi l'esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait faire un pas de plus [...] ; qui a rendu sa pensée, son observation ou son invention, sous une forme n'importe laquelle, mais large et grande, fine et sensée, saine et belle en soi ; qui a parlé à tous dans un style à lui et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous le