Quelle part faites-vous, dans votre vie, à ces films, ces romans dont parle E. Morin ?
Publié le 28/06/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Quelle part faites-vous, dans votre vie, à ces films, ces romans dont parle E. Morin ?. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
« La vie n'est pas seulement plus intense dans la culture de masse. Elle est autre. Nos vies quotidiennes sont soumises à la loi. Nos instincts sont réprimés. Nos désirs sont censurés. Nos peurs sont camouflées, endormies. Mais la vie des films, des romans, des faits divers est celle où la loi est enfreinte, dominée ou ignorée, où le désir devient aussitôt amour. victorieux, où les instincts deviennent violences, coups, meurtres, où les peurs deviennent suspenses, angoisses. C'est la vie qui connaît la liberté, non pas la liberté politique mais la liberté anthropologique où l'homme n'est plus aux ordres de la norme sociale : la loi. (...) Cette liberté s'exerce dans des cadres plausibles, mais ces cadres sont supra, extra ou infra sociaux, c'est-à-dire au-dessus, au-dehors ou au-dessous de la Loi sociale. C'est donc aux horizons géographiques (exotisme) ou historiques (le passé aventureux ou même le futur de science-fiction), ou bien dans les sommets ou les bas-fonds de la vie vécue que se déploie la vie qui manque à nos vies. Les rois et les chefs, qui sont au-dessus de. la loi, jouissent de la supra-liberté. Les riches, les olympiens échappent aux contraintes de la vie quotidienne : ils se déplacent par avion, aiment, divorcent avec aisance. Certes les olympiens subissent aussi des servitudes et n'échappent pas à toute loi. Par là même ils révèlent leur côté humain, qui les rend identifiables. Mais l'oxygène qu'ils respirent est plus riche, leur facilité de mouvement plus grande. Leurs caprices peuvent plus fréquemment devenir actes. Les olympiens sont affranchis de la contrainte du travail et ils vivent dans les libertés du loisir. La liberté extra, c'est évidemment celle des voyages dans le temps et dans l'espace : aventures historiques ou exotiques. Cet autre monde plus libre est celui des chevaliers et mousquetaires comme celui des jungles, des savanes, des forêts vierges, des terres sans loi. Les héros de cet autre monde sont l'aventurier, le justicier, le redresseur de torts. (...) La liberté infra s'exerce au-dessus des lois, dans les « bas-fonds » de la société, chez les vagabonds, voleurs, gangsters. Ce monde de la nuit est peut-être un des plus significatifs de la culture de masse. Car l'homme policé, réglementé, bureaucratisé, l'homme qui obéit aux agents, aux pancartes d'interdiction, aux « frappez avant d'entrer », aux « c'est de la part de qui », se libère projectivement dans l'image de celui qui ose prendre l'argent ou la femme, qui ose tuer, qui ose obéir à sa propre violence. (...) Le thème de la liberté se présente à travers les fenêtres quotidiennement ouvertes de l'écran, du vidéo, du journal, comme évasion onirique ou mythique hors du monde policé, clos, bureaucratisé. Edgar MORIN, L'esprit du temps, (1962). L Faites une contraction de ce texte, en une dizaine de lignes, sous forme soit de résumé, soit d'analyse. 2. Expliquez : norme sociale l'oxygène qu'ils respirent est plus riche 3. Quelle part faites-vous, dans votre vie, à ces films, ces romans dont parle E. Morin ? plan du texte Ce plan respecte scrupuleusement dans sa présentation l'ordre d'apparition des idées. 1. Introduction : la vie dans la culture de masse diffère totalement du quotidien. 2. Ainsi : vie quotidienne = répression / imaginaire = liberté. La vie quotidienne est entièrement dominée par la loi sociale qui réfrène les mouvements instinctifs. La vie des médias (si l'on donne à ce terme le sens large de moyen qui permet la diffusion d'une culture de masse) permet l'épanouissement de ces instincts. Elle ouvre l'accès à une liberté, définie comme un non-conformisme social. ...»
«
PLAN
DU TEXTE.
POURQUOI C_HOISIRL'ANALXSE?
ANALYSE.
REDACTION DU RESUME.
VOCABU LAIRE.RECHERCHE
DES IDÉES : LIBELLÉ ET TEXTE .
.
ORGANISATION DU DEVOIR.
Aix, Marseille, Montpellier, Nice, Toulouse/Terminale.
La vie n'est pas seulement plus intense dans la culture de masse.
Elle est autre.
Nos vies quotidiennes sont soumises à la loi.
Nos
instincts sont réprimés.
Nos désirs sont censurés.
Nos peurs sont
camouflées, endormies.
Mais la vie des films, des romans, des
faits divers est celle où la loi est enfreinte, dominée ou ignorée,
où le désir devient aussitôt amour.
victorieux, où les instincts
devienne.nt violences, coups, meurtres, où les peurs deviennent
suspenses, angoisses.
C
'est
la vie qui connaît la libe�f non pas
la liberté politique mais la liberté anthropologique où l'lioirime
n 'est plus aux ordres de la norme sociale : la loi.
( ...
)
Cette liberté s'exerce dans des cadres plausibles, mais ces cadres
sont supra, extra ou infra sociaux, c'est-à�dire au-dessus, au
dehors ou au-dessous de la Loi sociale.
C'est donc aux horizons
géographiques (exotisme) ou historiques (le passé aventureux ou
même le futur de science-fiction), ou bien dans les sommets ou
les bas-fonds de la vie vécue que se déploie la vie qui manque
à nos vies.
Les rois et les chefs, qui sont au-dessus de.
la loi, jouissent de
la supra-liberté.
Les riches, les olympiens échappent aux
contraintes de la vie quotidienne : ils se déplacent par avion,
aiment, divorcent avec aisance.
Certes les olympiens subissent
aussi des servitudes et n'échappent pas à toute loi.
Par là même
ils révèlent leur côté humain, qui les rend identifiables.
Mais
l'oxygène qu'ils respirent est plus riche,
leur facilité de mouve
ment plus grande.
Leurs caprices peuvent plus fréquemment
devenir actes.
Les olympiens sont affranchis de la contrainte du
travail et ils vivent dans les libertés du loisir.
La liberté extra, c'est évidemment celle des voyages dans le temps
et dans l'espace : aventures historiques ou exotiques.
Cet autre
monde plus libre
est celui des chevaliers et mousquetaires comme
celui des jungles, des savanes, des forêts vierges, des terres sans.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La « science-fiction » sous différentes formes (films, bandes dessinées, romans, écrits scientifiques) suscite un intérêt de plus en plus grand de la part du public. Quelles vous semblent être les causes profondes de cet intérêt ?
- L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de le Littérature (1968) : Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de force. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux à penser. Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiez et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Cla
- Les romans doivent-ils nous ramener à la réalité (de la vie), ou au contraire nous en détourner ?
- « Il y a deux sortes de romans : le roman qui nous fait oublier la vie, et le roman qui nous explique la vie. » qu'en pensez-vous ?
- Selon J. FOURASTIE, dans notre « comportement quotidien », nous avons tendance à « donner le pas à l'imaginaire sur le réel ». Considérez-vous d'une part que cette opinion est confirmée par votre expérience personnelle et d'autre part que cette attitude constituerait un handicap dans l'approfiede la vie ?