Quelle est, dans cet extrait du poème « Parfum exotique » de Baudelaire, la vision de la femme aimée ?
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
Quelle est, dans cet extrait du poème « Parfum exotique » de Baudelaire, la vision de la femme aimée ?
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,Je vois se dérouler des rivages heureuxQu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ; [...]Guidé par ton odeur vers de charmants climats,Je vois un port rempli de voiles et de mâtsEncor tout fatigués par la vague marine [...]Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857.
a) Elle est le chemin vers un ailleurs rêvé.b) Elle est l'incarnation de la lumière.c) Elle est une messagère divine.
réponse a)La femme aimée à laquelle s'adresse le poète (« ton ») est présentée ici comme l'intermédiaire entre le monde réel (« un chaud soir d'automne ») et un ailleurs idéal (« des rivages heureux », « de charmants climats »).
Son corps, en particulier, emporte le poète loindu réel par le biais des sensations ( « ton sein chaleureux », « ton odeur »).On retrouve cette vision de la femme comme ouverture à l'Idéal dans de nombreux poèmes de Baudelaire, notamment « L'invitation au voyage » :
Mon enfant, ma soeur,Songe à la douceur,D'aller là-bas, vivre ensemble !Aimer à loisir,Aimer et mourir,Au pays qui te ressemble !Les soleils mouillés,De ces ciels brouillés,Pour mon esprit ont les charmes,Si mystérieux,De tes traîtres yeux,Brillant à travers leurs larmes.Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- commentaire composé Parfum exotique Baudelaire
- Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Parfum exotique ». Commentaire
- Jersey, Grouville, avril 1855. V. Hugo, Les Contemplations, Pasteurs et troupeaux. Ses agneaux, dans le pré plein de fleurs qui l'encense, Bondissent, et chacun, au soleil s'empourprant, Laisse aux buissons, à qui la bise le reprend, Un peu de sa toison, comme un flocon d'écume. Je passe; enfant, troupeau, s'effacent dans la brume; Le crépuscule étend sur les longs sillons gris Ses ailes de fantôme et de chauve-souris; J'entends encore au loin dans la plaine ouvrière Chanter derrière m
- PARFUM EXOTIQUE C. BAUDELAIRE (1821-1867), Les Fleurs du Mal
- Charles Baudelaire (1821-1867) Petits poèmes en prose, extrait du poème «Les Bons Chiens».