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Quel rôle les innovations jouent-elles dans la croissance économique ?

Publié le 06/06/2022

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« Quel rôle les innovations jouent-elles dans la croissance économique ? Au cours de la dernière décennie, le domaine de l'informatique et de la technologie s'est énormément développé, grâce par exemple à l’américain Steve Jobs, qui a pu mettre sur le marché de nouveaux produits originaux.

En effet, il a réussi à innover et dynamiser la consommation dans un domaine qui n'a pas encore ouvert le marché.

Ses contributions à Apple ont rendu possible le développement de nouveaux systèmes d'exploitation et de nouveaux produits tels que l'iPod et bien d'autres. L'innovation est l'application industrielle et commerciale de l'invention, l'amélioration de la qualité des produits, la réduction des coûts de production, l'introduction de nouveaux produits sur le marché et l'application des découvertes scientifiques. Le progrès technique, qui désigne l'ensemble des innovations, de produit ou de procédé, est l'une des sources majeures de la croissance économique, c'est-à-dire de l'augmentation des richesses créées dans une économie. En effet, d’une part, l’innovation est un moteur essentiel du progrès économique et bénéficie aux consommateurs, aux entreprises et à l’économie dans son ensemble.

D’autre part, la croissance économique correspond à l'augmentation des richesses créées par les acteurs productifs résidents au cours d'une année.

Elle se mesure par la variation du produit intérieur brut (PIB). On peut donc se poser la question suivante : comment les innovations contribue-t-elles à la croissance économique et comment peut-on la promouvoir ? Dans un premier temps, nous verrons que les innovations sont à l’origine du progrès technique puis que les institutions incitent à investir et à innover.

Enfin, nous aborderons le processus de destruction créative qui accompagne les innovations et ses limites. Dans un premier temps, les innovations sont à l’origine du progrès technique.

D’une part, les innovations est une application réussie d’une invention, d’une découverte ou d’une idée nouvelle dans le domaine économique et commercial.

D’autres part, le progrès technique désigne l’amélioration des connaissances permettant de mieux tirer parti des ressources utilisées pour produire, soit la capacité à produire d’avantage avec une quantité donnée de facteurs de production. En effet, une partie de la croissance est due à l'augmentation de la productivité globale des facteurs permise notamment par le progrès technique.

Cette productivité globale des facteurs se calcule en rapportant la production aux quantités de travail et capital utilisées pour la réaliser.

Elle représente l’augmentation de la production qui ne peut pas s’expliquer par l‘évolution quantitative des deux facteurs de production apparents que sont le capital et le travail.

Ainsi, en améliorant les techniques de production, le progrès technique génère des gains de productivité favorables à la croissance : les facteurs de production deviennent plus efficaces et permettent de produire plus avec la même quantité de travail et de capital.

Des machines plus performantes ou l'utilisation de nouveaux logiciels sont sources de gains de productivité : la productivité du capital s'améliore.

Le progrès technique permet également aux travailleurs d'être plus efficaces : la productivité du travail augmente.

La croissance peut être alors qualifiée de croissance intensive, ainsi, quand la croissance ne repose que sur le progrès technique et qu’elle est source de gains de productivité elle est essentiel pour la croissance.

En outre, le document 1 réalisé par Antonin Bergeaud, Gilbert Cette et Rémy Lecas, permet de visualiser et de mieux comprendre le rôle de la productivité globale (PGF) des facteurs dans la croissance.

La décomposition du taux de croissance du PIB permet de mesurer l’apport de la quantité de chaque facteur de production, et d’évaluer ce qui reste.

Il décompose la croissance du PIB entre l’intensité capitalistique c’est à dire le capital par employé, la population, le taux d’emploi dans cette population, les heures travaillées, le reste étant la PGF.

Par exemple, entre 2005 et 2014 pour la zone euro, le PIB a augmenté de environ 0,1% en moyenne par an, et on peut lire donc la contribution de chaque facteur.

De son côté, l’intensité capitalistique a contribué pour environ 0,7% environ à la croissance.

La population a contribué pour environ 0,2%, le taux d’emploi donc le rapport de l’emploi total sur la population a ainsi contribué pour 0% ainsi que la PGF (productivité globale des facteurs) qui à contribuer pour à peine 0,1% et enfin la durée du. »

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