Quel regard C. Colomb porte sur le nouveau monde et ses habitants ?
Publié le 11/01/2022
Extrait du document
«
Christophe Colomb un navigateur italien de la Renaissance, célèbre pour avoir soit disant
découvert le continent américain à la fin du 15 ème
siècle.
Durant le courant humaniste, où le monde
avait la soif de savoir, il fait une demande à la « couronne » espagnol de l'aider à trouver une route
pour l'inde.
Elle accepte et lui donne 3 bateaux et des hommes pour son voyage.
En 1492, découvre
une île qu'il nomme Hispaniola.
Colomb est immédiatement éblouie par la beauté de cette île et de
son peuple.
Mais il n'est pas là par pur hasard, il convoite aussi la richesse de cette ile.
Au retour de
son aventure, il écrit un lettre à Louis de Santangel pour justifier le financement de son périple.
Quel
regard C.
Colomb porte sur le nouveau monde et ses habitants ? Tout d’abord nous allons voir la
surprise et l’enchantement éprouvé par Christophe Colomb.
Puis, nous verrons que son discours est
loin d’être désintéressé.
C’est par un témoignage émerveillé qu’il entame sa lettre.
Il nous fait part de sa
fascination pour la faune et la flore, ainsi que le paysage.
Notamment les montagnes qu’ils qualifient
« incomparablement plus hautes que l’ile de ténériffe » l.2 ou encore « si hauts qu’ils semblent
atteindre au ciel » l.4-5.
Les montagnes, ici, sont mises en valeur au travers de comparaison
méliorative.
En effet, elles sont comparées avec celles de ténériffe, qui sont les plus hautes
d’Espagne.
De même, il montre la diversité de la faune et de la flore grâce au champ lexicale du
nombre en utilisant « milles », « pinèdes en quantités » et « six ou huit ».
De plus, il est captivé et intrigué par les natifs de l’ile.
Il les décrit comme étant « tout
nus, hommes et femmes, comme leurs mères les enfantent » l.21-22.
Il évoque un état de nature
innocent.
Ils seraient aussi purs que des enfants tout en étant en communion avec la nature.
On y
voit un rapprochement avec le jardin d’Eden, ou Adam et Eve étaient nues, bons, justes et vivaient en
harmonie avec la nature.
De même, il décrit ce peuple comme étant généreux, « il donneraitpacifiques, amicaux et
obéissant.
Il montre aussi que la femme à beau être nue, elle garde de la pudeur en se cachant
certaines parties du corps.
Enfin, il est aussi admiratif par la peur que les hommes éprouvent en
disant qu'ils son prodigieusement craintif.
C'est la qu'on trouve ces fondations du mythe du « bon
sauvage », qui est l’idéalisation du l'homme à l'état naturel.
C’est d’abord avec émerveillement que Christophe Colomb décrit Hispaniola à Luis.
Cependant, une fois passée l’ivresse de la découverte, on comprend que d’autres intérêts sont sous-
entendus.
On dépeint une Argumentation intéressée.
En effet, on voit bien qu’il écrit à Louis de Santangel, trésorier de la couronne, pas
seulement pour décrire le paysage, mais aussi pour lui montrer que cette île est exploitable.
Il
commence par faire une énumération de tout ce que l’île possède, « les sierras et les montagnes, […],
terres si belles et grasses »l.14-15.
De plus, il utilise la préposition « pour » afin de mentionner ce que
l’on peux faire avec toutes ces terre, « pour planter et semer, pour l’élevage […], pour édifier des villes
et des villages »l.15-16.
Tout cela sert à appuyer sur le fait que l’île est exploitable.
Enfin, il décrit tous
ce qu’on peut y trouver « beaucoup d’épices, de grandes mines d'or et d’autres métaux »l.19-20.
À ce
temps là, les épices valaient plus cher que l'or car elles étaient difficiles à produire en Europe.
De
même, pour l'or il se ratifiant dans les pays européens ce qui a donc augmenter ça valeur..
»
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