Quakers

« 1 / 2 Quakers 1 La « Societe des Amis » a ete fondee par le fils d'un obscur tisserand du Leicestershire, George Fox, qui, ayant commence a pitcher en 1647, eut, en 1652, au somtnet de Pend le Hill, une vision qui l'incita a repandre son message dans levoisinage.

La societe ainsi cite.) a sUrvecu jusqu'a nos jours et son importance est sans rapport avec le faible nombre des « Amis Depuis William Penn, qui donne son nom a la Pennsylvanie et fonde Philadelphie en 1684, jusqul Richard Nixon, ex-president des Etats-Unis, qui avouait on pave n'etre qu'un quaker peu prati- quant ., de nombreux hommes politiques sont sortis de leurs rangs, surtout aux Etats-Unis. 2 Les « Arnis » sont des chretiens convaincus de l'insplra- tion directe et continue de la conscience individuelle par une lumiere interieure » que Dieu dispense a tous.

Ce qui les conduit a nier iteetorite de la traditioe et a dimi- nuer celle de la Bible merne.

Its n'ont ni hierarchle, ni pretres (chaoun peut en tenir lieu selon les circonstances), ni rituel, ni sanctuaires, ni sacrements.

La meditation, le silence, la quietude sont pour les « Amis .

les moyens de se laisser guider par la lumiere interieure.

Cependant l'agitation physiquequiaccompagnait chezeux, au XVII° siècle, les meditations sur le Jour du Jugement leur a fait donner, par derision, le nom de Quakers (trembleurs) qui a perdu son sens pejoratif. 3 Cette attitude des Quakers (dont une des regles de conduite, le respect absolu de la vette, les oblige a refuser de preter serment) leur a attire des persecutions qu'ils ont subies avec fermete et serenite, mais aussi l'estime des « philosophes » du XVIlle siècle (les a Lettres philosophiques » de Voltaire sur les Quakers etaient diri- gees contre I'Eglise catholique de France).

Peu theolo- giens, les Quakers, en effet, sont tree tolerants, pacifistes et non vioients ; its attachent beaucoup plus d'importance aux actions qu'aux paroles, ne font nulle difference entre Quakers 1 La « Société des Amis » a été fondée par le fils d'un obscur tisserand du Leicestershire, George Fox, qui, ayant commencé à prêcher en 1647, eut, en 1652, au sommet de Pendle Hi'll, une vision qui l'incita à répandre son message dans le voisinage.

La société ainsi créée a survécu jusqu'à nos jours et son importance est sans rapport avec le faible nombre des «Amis».

Depuis William Penn, qui donne son nom à la Pennsylvanie et fonde Philadelphie en 1684, jusqu'à Richard Nixon, ex-président des Etats-Unis, qui avouait en privé n'être qu'un « quaker peu prati­ quant », de nombreux hommes politiques sont sortis de leurs rangs, surtout aux Etats-Unis.

2 Les « Amis » sont des chrétiens convaincus de l'inspira­tion directe et continue de la conscience individuelle par une « lumière intérieure » que Dieu dispense à tous.

Ce qui les conduit à nier l'autorité de la tradition et à dimi­ nuer celle de la Bible même.

Ils n'ont ni hiérarchie, ni prêtres (chacun peut en tenir lieu selon les circonstances), ni rituel, ni sanctuaires, ni sacrements. La méditation, le silence, la quiétude sont pour les « Amis » les moyens de se laisser guider par la lumière intérieure.

Cependant l'agitation physique qui accompagnait chez eux, au XVII e siècle, les méditations sur le Jour du Jugement leur a fait donner, par dérision, le nom de Quakers (trembleurs) qui a perdu son sens péjoratif.

3 Cette attitude des Quakers (dont une des règles de conduite, le respect absolu de la vérité, les oblige à refuser de prêter serment) leur a attiré des persécutions qu'ils ont subies avec fermeté et sérénité, mais aussi l'estime des « philosophes » du XVIIIe siècle (les « Lettres philosophiques » de Voltaire sur les Quakers étaient diri­ gées contre l'Église catholique de France).

Peu théolo­giens, les Quakers, en effet, sont très tolérants, pacifistes et non violents ; ils attachent beaucoup plus d'importance aux actions qu'aux paroles, ne font nulle différence entre 2 / 2. »