Qu'un auteur utilise un personnage de roman pour traduire ses idées et conceptions de la société, rien de plus normal de naturel même. Cependant, ce n'est pas une nécessité car pour construire son personnage et lui donner vie, le romancier peut puiser à bien d'autres sources d'où l'extrême diversité de ce genre littéraire. André MAUROIS (écrivain critique du XX Siècle.) Vous examinerez les deux aspects de cette conception du personnage romanesque pour illustrer votre réflexion, vous v
Publié le 09/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Qu'un auteur utilise un personnage de roman pour traduire ses idées et conceptions de la société, rien de plus normal de naturel même. Cependant, ce n'est pas une nécessité car pour construire son personnage et lui donner vie, le romancier peut puiser à bien d'autres sources d'où l'extrême diversité de ce genre littéraire. André MAUROIS (écrivain critique du XX Siècle.) Vous examinerez les deux aspects de cette conception du personnage romanesque pour illustrer votre réflexion, vous vous réfererez à des romans que vous avez pu étudier ou lire.. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
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- Dans son roman, les Faux-Monnayeurs, Gide prête à son personnage de romancier, Edouard la réflexion suivante : « Il se dit que les romanciers par la description trop exacte de leurs personnages, gênent plutôt l'imagination qu'ils ne la servent et qu'ils devraient laisser chaque lecteur se représenter chacun de ceux-ci comme il lui plaît ». Partagez-vous ce jugement ? Vous expliquerez et discuterez le point de vue énoncé par André Gide en vous appuyant sur vos lectures personnelles et l
- François Mauriac écrit dans Commencements d'une vie (1932) : « Est-ce à dire que les souvenirs d'un auteur nous égarent toujours sur son compte ? Bien loin de là : le tout est de savoir les lire. C'est ce qui y transparaît de lui-même malgré lui qui nous éclaire sur un écrivain. Les véritables visages de Rousseau, de Chateaubriand, de Gide se dessinent peu à peu dans le filigrane de leurs confessions et histoires. » Vous direz dans quelle mesure, selon vous, ce propos de François Mauri
- On oppose souvent le roman autobiographique où l'écrivain, se campant lui-même sous les traits d'un de ses héros, fait revivre dans d'autres personnages ses proches et ses familiers et le roman où l'auteur, prenant sa revanche sur la vie, prête à l'un de ses héros des qualités et une forme d'existence dont il n'a pas bénéficié lui-même. Connaissez-vous une oeuvre romanesque où s'associent heureusement ces deux types de roman ?
- Henri Coulet écrit, dans Le Roman jusqu'à la révolution : « Le réel n'intéresse les romanciers que s'il est vécu par l'homme : ils peignent les passions bien plus que les objets, ils s'attachent beaucoup plus à reconstituer les émotions et les réflexions d'un personnage qu'à construire une intrigue parfaitement cohérente et à en inventer des circonstances rigoureusement possibles ; l'équilibre de l'imagination et de l'observation, qui s'entraident pour obtenir du lecteur l'adhésion lu
- Dans Le Monde du 25 novembre 1983, Bertrand Poirot-Delpech écrivait : « Quand j'ouvre un roman, un vague soupçon me visite, même lorsque l'auteur ou son éditeur m 'affirment[...] qu 'ils n'ont en vue que de me divertir ou de m'émouvoir,[ ... ] oui, le soupçon me vient qu'on en veut aussi à mes idées, qu'on espère me «refiler» certaines convictions, qu'en somme il n'est de romans, fussent-ils sans idée visible, qu'à thèse.» En appuyant votre argumentation sur les romans que vous avez lu