Qu'est-ce qui fait la spécificité d'un personnage de roman ? (S'appuyer sur les Liaisons dangereuses de Laclos et sur d'autres lectures) ?
Publié le 09/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Qu'est-ce qui fait la spécificité d'un personnage de roman ? (S'appuyer sur les Liaisons dangereuses de Laclos et sur d'autres lectures) ?. Ce document contient 1270 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Beauté, jeunesse, intelligence et force physique, sont autant d'atouts qui font de cet être fictif, l'être parfait. Mais ce héros admirable et courageux qui peuple notamment les romans de la Table ronde connaît très tôt un déclin. De la sorte, l'oeuvre de Laclos, illustre ce propos. Ici la spécificité du personnage ne repose plus sur sa perfection, sa gentillesse ou son héroïsme, mais au contraire ce roman d'une grande puissance invite directement le lecteur à partager les confidences machiavéliques des protagonistes. En conséquence, il s'insinue dans le roman, à mesure que l'on avance dans la lecture, une irrésistible envie de connaître le dessein des personnages les plus pervers, comme si l'auteur avait saisi l'importance que le côté obscur d'un personnage peut avoir sur le lecteur. · En effet, l'auteur procède à un transfert : du héros terriblement candide, incarné dans notre oeuvre par Cécile Volange à celui du Vicomte de Valmont et de son alter ego la Marquise de Merteuil, les spécificités du personnage de roman sont réactualisées au goût de l'écrivain. Laclos nous laisse croire en débutant par la lettre de Cécile, jeune fille impressionnable et d'une grande naïveté : « je crois que », « je ne sais pas », « mais on ne m'a encore parlé de rien », que cette dernière va être l'héroïne ou du moins l'un des sujets principaux du roman. Mais dès la deuxième lettre, la tendance s'inverse et Laclos nous présente un deuxième personnage féminin, bien plus à même de jouer ce rôle. · La lettre de Merteuil contraste nettement avec la précédente. On passe d'un personnage niais à un autre aux spécificité plus caractérisées, c'est-à-dire à un personnage phénoménal semblant allier l'intelligence à la maîtrise de tout ce qui l'entoure.
Beauté, jeunesse, intelligence et force physique, sont autant d'atouts qui font de cet être fictif, l'être parfait. Mais ce héros admirable et courageux qui peuple notamment les romans de la Table ronde connaît très tôt un déclin. De la sorte, l'oeuvre de Laclos, illustre ce propos. Ici la spécificité du personnage ne repose plus sur sa perfection, sa gentillesse ou son héroïsme, mais au contraire ce roman d'une grande puissance invite directement le lecteur à partager les confidences machiavéliques des protagonistes. En conséquence, il s'insinue dans le roman, à mesure que l'on avance dans la lecture, une irrésistible envie de connaître le dessein des personnages les plus pervers, comme si l'auteur avait saisi l'importance que le côté obscur d'un personnage peut avoir sur le lecteur. · En effet, l'auteur procède à un transfert : du héros terriblement candide, incarné dans notre oeuvre par Cécile Volange à celui du Vicomte de Valmont et de son alter ego la Marquise de Merteuil, les spécificités du personnage de roman sont réactualisées au goût de l'écrivain. Laclos nous laisse croire en débutant par la lettre de Cécile, jeune fille impressionnable et d'une grande naïveté : « je crois que », « je ne sais pas », « mais on ne m'a encore parlé de rien », que cette dernière va être l'héroïne ou du moins l'un des sujets principaux du roman. Mais dès la deuxième lettre, la tendance s'inverse et Laclos nous présente un deuxième personnage féminin, bien plus à même de jouer ce rôle. · La lettre de Merteuil contraste nettement avec la précédente. On passe d'un personnage niais à un autre aux spécificité plus caractérisées, c'est-à-dire à un personnage phénoménal semblant allier l'intelligence à la maîtrise de tout ce qui l'entoure.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dans le roman Les Liaisons dangereuses de Laclos, Madame de Rosemonde est-elle un personnage positif ?
- Un personnage de roman est simplifié et construit. On peut le comprendre. Dans la vie réelle, les êtres vivants sont des énigmes dangereuses. Discutez cette appréciation de Maurois en vous fondant sur les Liaisons dangereuses, le Rêve et vos autres lectures personnelles.
- Laclos, les Liaisons dangereuses : un roman moral ?
- « Les Liaisons sont une mythologie de la volonté » écrit André Malraux en 1939 dans sa célèbre préface au roman de Laclos. Et il poursuit : « le personnage le plus érotique du livre, la marquise, est aussi le plus volontaire de la littérature française... ». Que pensez-vous de ces affirmations ?
- Une arme à double tranchant : en quoi cette formule peut-elle s'appliquer selon vous au roman de Laclos, Les Liaisons dangereuses, et au film de Frears ?