Punition, exclusion du groupe, retenue... sont parfois pratiquées dans le monde scolaire. Que pensez-vous de ces sanctions ? Croyez-vous en leur utilité ? Pouvez-vous proposer des solutions plus efficaces ?
Publié le 15/05/2020
Extrait du document
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Punition, exclusion du groupe, retenue...
sont parfois pratiquées dans le monde scolaire.
Que pensez-vousde ces sanctions ? Croyez-vous en leur utilité ? Pouvez-vous proposer des solutions plus efficaces ?
Introduction
L'école est un monde réglé par des lois strictes.
Mais la loi appelle la transgression (la désobéissance) etsouvent la jeunesse se plaît à enfreindre la discipline, à provoquer et à braver l'autorité.Dans ce cas, l'institution scolaire soucieuse de son bon fonctionnement applique la punition : exclusion dugroupe, retenue sont les outils du maintien de l'ordre à l'école.Mais ces sanctions jouent-elles bien leur rôle de protection? Sont-elles vraiment utiles?Quelquefois au vu du résultat négatif de ces sanctions, on se demande si d'autres solutions que la répressionne seraient pas plus efficaces pour assurer le bon fonctionnement de l'institution scolaire.
Développement
1re partie : les sanctions sont utiles
La sanction a un rôle éducatif : elle montre à l'élève où sont les limites de son droit.La sanction est efficace : un élève qui aura passé son après-midi de congé en retenue au collège réfléchiraavant de commettre une autre infraction au règlement.La sanction est rassurante pour le groupe : elle montre à la classe que l'administration est soucieuse du bonfonctionnement de l'école, que les adultes veillent pour que les élèves puissent étudier en toute quiétude.
Transition rédigée
Dans l'univers scolaire, les sanctions sont un facteur d'ordre dans le sens matériel et psychologique du terme : ellespermettent d'assurer la paix dans l'établissement et elles rassurent la communauté.
Pourtant, de nombreuses voixs'élèvent pour nier à la répression son rôle éducatif.
2e partie : les sanctions sont inutiles
Les sanctions sont cruelles : elles créent un choc psychologique chez l'élève, un sentiment de honte,d'humiliation qui peut provoquer des réactions de révolte nuisibles à tous.
La sanction n'empêche pas la récidive : elle peut éveiller un désir de vengeance, aboutir chez l'élève à une conduited'échec qui lui fera reproduire indéfiniment les mêmes erreurs.
Ce sont d'ailleurs toujours les mêmes élèves qui sont «collés», toujours les mêmes contrevenants qui sont punis, ce qui montre que la sanction n'est pas un moyenefficace de résoudre les problèmes.
La sanction scolaire n'est pas constructive : la retenue, l'exclusion sont de vulgaires moyens de répression.
Ilsn'éduquent pas le contrevenant.
Transition rédigée
La sanction peut donc se révéler parfaitement inutile et même nuisible à la fois pour l'élève puni et pour le groupe.
Cependant d'autres solutions, plus intelligentes, sont peut-être possibles pour assurer le bon fonctionnement del'école et le travail des élèves.
3e partie : d'autres solutions sont possibles
L'explication, l'analyse, la concertation peuvent se substituer à la sanction : l'autorité (professeur, conseillerd'éducation, directeur) peut engager avec l'élève un travail de réflexion sur la faute commise, travail quidébouchera chez l'élève sur une prise de conscience.Les sanctions habituelles (exclusion, retenue) peuvent être remplacées par des tâches constructives : lectured'une oeuvre littéraire, constitution d'un dossier, etc.
Conclusion
Pour le bon fonctionnement de l'école, il ne faut ni banaliser ni ignorer l'infraction à l'école.La sanction peut être utile si elle est gérée avec intelligence et mesure mais elle peut se révéler inutile etmême désastreuse avec certains élèves rebelles.On peut toutefois proposer des solutions de rechange, plus constructives.
Mais au lieu de parler de sanction et de punition, pourquoi ne pas parler de prévention? En éduquant, en donnantaux élèves le goût des responsabilités, on éviterait d'avoir à punir..
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