psychanalyse.
Publié le 08/12/2021
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psychanalyse. >n.f., théorie de la structure et du fonctionnement de la personnalité,
reposant sur la notion d'inconscient, élaborée par Sigmund Freud à la fin du XIXe siècle.
Envisagée par ce dernier sous plusieurs aspects (méthode d'investigation du psychisme,
pratique psychothérapique, théorisation et constitution d'une nouvelle discipline scientifique),
la psychanalyse a toujours fait l'objet de multiples controverses.
La méthode d'investigation.
Elle repose sur la libre association, par laquelle le patient est incité à « communiquer tout
ce qui lui vient à l'esprit lorsqu'il s'abstient de prendre pour but une représentation
consciente quelconque » (Freud, Ma vie et la psychanalyse, 1925). L'association libre n'est
en fait libre que du contrôle rationnel conscient ; elle est soumise aux déterminants
inconscients et les rend manifestes. Le matériel ainsi produit par le sujet sert de support au
travail d'interprétation élaboré dans le cadre de la cure analytique. La cure est en effet
l'élément central du dispositif thérapeutique proposé par la psychanalyse. Le travail dans la
cure repose sur les mots : entre l'analyste et le patient, « il ne se passe rien d'autre que
ceci : ils parlent » (Freud, Psychanalyse et médecine, 1926), ou, pour reprendre une
citation de Jacques Lacan, « C'est bien cette assomption par le sujet de son histoire en
tant qu'elle est constituée par la parole adressée à l'autre, qui fait le fond de la nouvelle
méthode à quoi Freud a donné le nom de psychanalyse » (Écrits, 1966, « Fonction et
champ de la parole et du langage en psychanalyse ») ; et Lacan insiste sur la fonction du
langage dans l'appréhension des phénomènes inconscients : « Le symptôme est lui-même
structuré comme un langage : il est langage dont la parole doit être délivrée » (ibid.).
Un facteur dont Freud souligne qu'il est essentiel « et qu'il est en droit de revendiquer la
plus grande signification et technique et thérapeutique » ( Ma vie et la psychanalyse) est le
transfert, processus par lequel le patient reporte sur l'analyste des sentiments d'affection
ou d'hostilité. Les effets en ont été analysés dans la cure, mais aussi de manière plus
générale dans la formation des analystes et la transmission de la théorie. Il faut noter que
la question de l'efficacité thérapeutique et de la visée de guérison a été l'objet de
controverses, puisqu'elle a parfois conduit à des pratiques dites adaptatives à la réalité (en
particulier dans la psychanalyse anglo-saxonne) fortement contestées par Lacan, qui a pu
qualifier la guérison « de surcroît ».
Le modèle théorique.
La psychanalyse est aussi un modèle théorique rendant compte de l'appareil psychique :
« Les doctrines de la résistance et du refoulement, de l'inconscient, de la signification
étiologique de la vie sexuelle et de l'importance des événements de l'enfance sont les
parties essentielles de l'édifice psychanalytique » (Ma vie et la psychanalyse). L'attention
portée à l'inconscient, l'importance qui lui est accordée dans la genèse des comportements
humains constituent un renversement de perspective par rapport à une approche
rationnelle du fait humain. Cette « subversion », ce changement de point de vue ont été
ensuite appliqués par Freud à l'ensemble des productions humaines : littérature (Délires et
rêves dans la Gradiva de Jensen, 1907), arts (Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci,
1910), systèmes religieux et systèmes de la société dans leur ensemble (de Totem et
tabou, 1912, à Malaise dans la civilisation, 1930).
Le mouvement psychanalytique.
Centré à Vienne autour de Freud dans un premier temps, il s'est élargi progressivement ; la
psychanalyse s'est ainsi développée sur un plan international après la Première Guerre
mondiale. L'histoire du mouvement psychanalytique a été marquée par de nombreuses
ruptures et scissions, déterminées la plupart du temps par une déviance ou un désaccord
face à l'« orthodoxie » freudienne. Ainsi Alfred Adler en 1911 et Carl Gustav Jung en 1913
rompirent-ils avec Freud, et Lacan avec l'Association psychanalytique internationale (IPA)
en 1953. Si la psychanalyse est reconnue mondialement, et s'il existe des sociétés ou
associations psychanalytiques dans de nombreux pays, il convient de souligner que le
champ psychanalytique ne présente ni un corpus théorique unifié, ni des pratiques cliniques
homogènes.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
psychanalyse, page 4156, volume 8
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Abraham Karl
Adler Alfred
analyse - 3.PSYCHANALYSE
antipsychiatrie
arbres - Aspects culturels - La symbolique de l'arbre
Balint Michael
Barthes Roland
Bettelheim Bruno
ça
castration
conscience
Dolto Françoise
ethnopsychiatrie
fantasme
Ferenczi Sándor
fétichisme
folie
Freud Sigmund
Fromm Erich
Groddeck (Walter Georg, dit Georg)
Guattari Pierre Félix
imaginaire
imago [2]
inconscient
inhibition
interdit - 2.SCIENCES HUMAINES
Jung Carl Gustav
Klein Melanie
Lacan Jacques Marie
Mannoni Maud
moi
névrose
oral (stade)
passage à l'acte
perversion
phallique (stade)
Pichon Édouard
psychiatrie
psychocritique
psychopathologie
psychose
psychothérapie
pulsion
Rank (Otto Rosenfeld, dit Otto)
refoulement
Reich Wilhelm
rêve
schizophrénie
sexualité
Spitz René Arpad
sublimation - 2.PSYCHANALYSE
surmoi
topique
Totem et tabou
transfert - 2.PSYCHOLOGIE
transitionnel (objet)
Winnicott Donald Woods
Les livres
Freud Sigmund, page 2066, volume 4
Lacan Jacques, page 2771, volume 5
psychanalyse. >n.f., théorie de la structure et du fonctionnement de la personnalité,
reposant sur la notion d'inconscient, élaborée par Sigmund Freud à la fin du XIXe siècle.
Envisagée par ce dernier sous plusieurs aspects (méthode d'investigation du psychisme,
pratique psychothérapique, théorisation et constitution d'une nouvelle discipline scientifique),
la psychanalyse a toujours fait l'objet de multiples controverses.
La méthode d'investigation.
Elle repose sur la libre association, par laquelle le patient est incité à « communiquer tout
ce qui lui vient à l'esprit lorsqu'il s'abstient de prendre pour but une représentation
consciente quelconque » (Freud, Ma vie et la psychanalyse, 1925). L'association libre n'est
en fait libre que du contrôle rationnel conscient ; elle est soumise aux déterminants
inconscients et les rend manifestes. Le matériel ainsi produit par le sujet sert de support au
travail d'interprétation élaboré dans le cadre de la cure analytique. La cure est en effet
l'élément central du dispositif thérapeutique proposé par la psychanalyse. Le travail dans la
cure repose sur les mots : entre l'analyste et le patient, « il ne se passe rien d'autre que
ceci : ils parlent » (Freud, Psychanalyse et médecine, 1926), ou, pour reprendre une
citation de Jacques Lacan, « C'est bien cette assomption par le sujet de son histoire en
tant qu'elle est constituée par la parole adressée à l'autre, qui fait le fond de la nouvelle
méthode à quoi Freud a donné le nom de psychanalyse » (Écrits, 1966, « Fonction et
champ de la parole et du langage en psychanalyse ») ; et Lacan insiste sur la fonction du
langage dans l'appréhension des phénomènes inconscients : « Le symptôme est lui-même
structuré comme un langage : il est langage dont la parole doit être délivrée » (ibid.).
Un facteur dont Freud souligne qu'il est essentiel « et qu'il est en droit de revendiquer la
plus grande signification et technique et thérapeutique » ( Ma vie et la psychanalyse) est le
transfert, processus par lequel le patient reporte sur l'analyste des sentiments d'affection
ou d'hostilité. Les effets en ont été analysés dans la cure, mais aussi de manière plus
générale dans la formation des analystes et la transmission de la théorie. Il faut noter que
la question de l'efficacité thérapeutique et de la visée de guérison a été l'objet de
controverses, puisqu'elle a parfois conduit à des pratiques dites adaptatives à la réalité (en
particulier dans la psychanalyse anglo-saxonne) fortement contestées par Lacan, qui a pu
qualifier la guérison « de surcroît ».
Le modèle théorique.
La psychanalyse est aussi un modèle théorique rendant compte de l'appareil psychique :
« Les doctrines de la résistance et du refoulement, de l'inconscient, de la signification
étiologique de la vie sexuelle et de l'importance des événements de l'enfance sont les
parties essentielles de l'édifice psychanalytique » (Ma vie et la psychanalyse). L'attention
portée à l'inconscient, l'importance qui lui est accordée dans la genèse des comportements
humains constituent un renversement de perspective par rapport à une approche
rationnelle du fait humain. Cette « subversion », ce changement de point de vue ont été
ensuite appliqués par Freud à l'ensemble des productions humaines : littérature (Délires et
rêves dans la Gradiva de Jensen, 1907), arts (Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci,
1910), systèmes religieux et systèmes de la société dans leur ensemble (de Totem et
tabou, 1912, à Malaise dans la civilisation, 1930).
Le mouvement psychanalytique.
Centré à Vienne autour de Freud dans un premier temps, il s'est élargi progressivement ; la
psychanalyse s'est ainsi développée sur un plan international après la Première Guerre
mondiale. L'histoire du mouvement psychanalytique a été marquée par de nombreuses
ruptures et scissions, déterminées la plupart du temps par une déviance ou un désaccord
face à l'« orthodoxie » freudienne. Ainsi Alfred Adler en 1911 et Carl Gustav Jung en 1913
rompirent-ils avec Freud, et Lacan avec l'Association psychanalytique internationale (IPA)
en 1953. Si la psychanalyse est reconnue mondialement, et s'il existe des sociétés ou
associations psychanalytiques dans de nombreux pays, il convient de souligner que le
champ psychanalytique ne présente ni un corpus théorique unifié, ni des pratiques cliniques
homogènes.
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analyse - 3.PSYCHANALYSE
antipsychiatrie
arbres - Aspects culturels - La symbolique de l'arbre
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Bettelheim Bruno
ça
castration
conscience
Dolto Françoise
ethnopsychiatrie
fantasme
Ferenczi Sándor
fétichisme
folie
Freud Sigmund
Fromm Erich
Groddeck (Walter Georg, dit Georg)
Guattari Pierre Félix
imaginaire
imago [2]
inconscient
inhibition
interdit - 2.SCIENCES HUMAINES
Jung Carl Gustav
Klein Melanie
Lacan Jacques Marie
Mannoni Maud
moi
névrose
oral (stade)
passage à l'acte
perversion
phallique (stade)
Pichon Édouard
psychiatrie
psychocritique
psychopathologie
psychose
psychothérapie
pulsion
Rank (Otto Rosenfeld, dit Otto)
refoulement
Reich Wilhelm
rêve
schizophrénie
sexualité
Spitz René Arpad
sublimation - 2.PSYCHANALYSE
surmoi
topique
Totem et tabou
transfert - 2.PSYCHOLOGIE
transitionnel (objet)
Winnicott Donald Woods
Les livres
Freud Sigmund, page 2066, volume 4
Lacan Jacques, page 2771, volume 5
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