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Prusse.

Publié le 08/12/2021

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Prusse. >en allemand Preussen, ancien État de l'Allemagne du Nord. Le nom de Prusse
s'appliquait primitivement aux régions de la côte sud-est de la Baltique, où était établi un
peuple balte païen, les Prussiens, et qui furent conquises et christianisées au XIIIe siècle par les
chevaliers Teutoniques, avec les plus grandes difficultés. Après la défaite des Teutoniques à la
bataille de Tannenberg ou Grunwald (1410), ces régions furent placées en 1466 sous
suzeraineté polonaise. En 1525, le grand maître de l'ordre Teutonique, Albert de
Hohenzollern-Brandebourg, adhéra à la Réforme luthérienne et sécularisa les biens de l'ordre
Teutonique. Il prit le titre de duc, faisant de la Prusse un duché héréditaire sous suzeraineté
polonaise (paix de Cracovie). À la mort du deuxième duc, en 1618, la Prusse-Orientale fut
réunie au Brandebourg, et c'est de cette fusion que naquit en 1701 le royaume de Prusse,
dont le premier souverain fut Frédéric Ier (1701/1713). Entre-temps, les Électeurs de
Brandebourg avaient su tirer profit des convulsions de la guerre de Trente Ans pour
s'émanciper de la tutelle polonaise en Prusse et éliminer les Suédois d'Allemagne.

Un État militaire puissant.
Très vite, la Prusse, soutenue par une armée perfectionnée, devint une grande puissance
européenne sous le règne de Frédéric-Guillaume Ier (1713/1740) et surtout de Frédéric II
(1740/1786), souverain éclairé mais absolu, ami des philosophes tout en étant un
conquérant insatiable. La population augmenta grâce à une politique d'immigration
organisée. Les usines se multiplièrent et la métallurgie apparut dans les régions rhénanes
progressivement annexées au royaume. Mais en Prusse-Orientale subsistaient féodalité et
servage, sous l'autorité toute-puissante des seigneurs et propriétaires locaux, les Junkers,
qui contrôlaient également l'armée prussienne.
Sous les règnes de Frédéric-Guillaume II (1786/1797) et de Frédéric-Guillaume III
(1797/1840), la Prusse s'engagea dans des guerres contre la Révolution et l'Empire, et
connut de graves revers (elle perdit la moitié de son territoire au traité de Tilsit, en 1807) ;
mais, finalement, elle sortit du congrès de Vienne (1814-1815) non seulement restaurée,
mais augmentée de la Poméranie suédoise, de la Saxe septentrionale, de la Westphalie et
de la Rhénanie. Dès lors, elle joua un rôle décisif en Allemagne. Un moment ébranlé par la
révolution de 1848, Frédéric-Guillaume IV (1840/1861) refusa la couronne impériale que
lui offraient les révolutionnaires (1849), car il souhaitait être l'élu des princes dans la
tradition du Saint Empire, et imposa en 1850 un régime électoral défavorable au peuple.
C'est sous la direction de la Prusse, de son roi Guillaume Ier ( 1861/1888) et de son
Premier ministre Bismarck que se réalisa l'unité allemande, sur la base de la « Petite
Allemagne », c'est-à-dire à l'exclusion de l'Autriche. Le 18 janvier 1871, Guillaume Ier fut
proclamé « empereur allemand » dans le château de Versailles.
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Les livres
Prusse, page 4154, volume 8
Allemagne - l'unification allemande, page 157, volume 1

L'intégration au Reich.
Dès lors, la Prusse fut l'un des vingt-six États dont la réunion formait le Reich allemand ;
mais la position de Berlin, en tant que capitale impériale, et la présence de la dynastie de
Hohenzollern, à la fois à la tête de la Prusse et de l'Empire, symbolisèrent une hégémonie
de fait sur l'Allemagne. La défaite de 1918, en entraînant la chute de Guillaume II
(1888/1918) et la restauration d'une Pologne indépendante qui isolait la Prusse-Orientale
du reste de l'Allemagne, déstabilisa durablement le pays, qui fut constamment gouverné

par les sociaux-démocrates de 1918 à 1932 et se montra l'État le moins favorable à
Hitler, du moins jusqu'en 1936. Après la défaite de l'Allemagne en 1945, la Prusse fut
divisée entre les quatre puissances occupantes et cessa officiellement d'exister en 1947.
La plus grande partie du pays revint à la République démocratique allemande, tandis que les
régions situées à l'est de la ligne Oder-Neisse étaient annexées à la Pologne, à l'exception
d'une portion de la région de Kaliningrad (Königsberg), intégrée à l'URSS, et de Berlin, qui
demeura divisée en quatre zones d'occupation jusqu'à la réunification de l'Allemagne en
1990.
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Les corrélats
Allemagne - Histoire
Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - La société allemande
Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - Le Saint Empire de 1648 à sa
dissolution en 1806
Bismarck (Otto, prince von)
Brandebourg
franco-allemande (guerre)
Frédéric - BRANDEBOURG et PRUSSE - Frédéric Ier
Frédéric - BRANDEBOURG et PRUSSE - Frédéric II
Frédéric - EMPIRE D'ALLEMAGNE
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Hohenzollern
Pologne - Histoire - Du déclin aux partages de la Pologne
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Poméranie
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Prusse-Occidentale
Prusse-Orientale
Prusse-Rhénane
révolutions européennes de 1848
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Stein (Karl, baron von)
Tannenberg
Teutoniques (chevaliers)
Tilsit (traités de)
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