PROVENCETarascon, les fêtes de la Tarasque13 - Bouches-du-Rhône.

« 1 / 2 PROVENCE Tarascon, les fêtes de la Tarasque 13- Bouches-du-Rhtme Il!eneilleux paYs que la france qui.

à son extraordinaire variété de paysages, de monu­ ments et de styles architecturaux, de tradi­ tions et de langages, ajoute encore la richesse de tout un monde de légendes profondément ancré dans les coutumes régionales.

Les fêtes de la Tarasque, célébrées à Tarascon le der­ nier dimanche cie juin, comptent parmi les plus populaires et les plus pittoresques des fêtes provençales.

Un monstre fabuleux et cruel [)'origine fort ancienne, mais alors modeste, la ville de Tarascon n'est naiment entrée dans l'histoire qu'au ]cr siècle .!près Jésus-Christ ..

C'est à cette époque que, selon la légende provençale, un monstre fabuleux et cruel, tenant à la fois du lion et du crocodile et muni de dents et de griffes effrayantes, terrori­ sait tout le pays.

Monstre amphibie que nul n'osait approcher, la Tarasque sortait périodi­ quement du Rhône pour dévorer hommes, enfants et bétail qu'elle emmenait auparavant dans son repaire, sous le rocher abritant alors la citadelle romaine.

Le pouvoir de sainte Marthe Vers l'an 48.

sainte :Vlarthe, l'hôtesse de jésus à Béthanie, arriva en Provence avec les "saintes Maries" ...

Séjournant à Tarascon, elle s'engagea à débarrasser le pavs elu terrible monstre ...

Douée d'un pouvoir miraculeux, elle s'approcha de la Tarasque, l'apaisa par un signe de croix et réussit à lui passer sa cein­ ture autour du cou ...

Elle l'entraîna ensuite, docile, vers le peuple qui put alors la capturer et la tuer.

Créées par le bon roi René Bien que déjà bi-millénaire, la légende de la Tarasque est toujours aussi présente dans la mémoire et dans le folklore des Tarasconnais.

Créées à l'origine par le bon roi René qui les présida en 1469, les fêtes de sainte Marthe et de la Tarasque se déroulaient autrefois en deux temps.

l ne première procession, le deuxième dimanche après la Pentecôte, mon­ trait la Tarasque furieuse et déchaînée, ren­ v·ersant tous ceux qui tentaient de l'appro­ cher : la seconde, le 29 juillet, jour de la sainte Marthe, elle circulait au contraire paisible­ ment et tenue en laisse par une jeune fille.

De nos jours, une seule fête évoque encore le souvenir de la Tarasque qui, habitée de jeunes gens lui donnant son mouvement, tente toujours de renverser la foule joyeuse.

La collégiale Sainte-Marthe fondée au Xe siècle et reconstruite au XII', la collégiale Sainte-:Vlarthe est l'tm des sanctuaires les plus célèbres de Provence.

Le sarcophage de la sainte.

extrêmement V"énérée dans toute la région, repose dans l'abside de la crypte. 2 / 2. »