PROVENCELavoir à Saint-Martin-de-Brômes.
Publié le 17/05/2020
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Lavoir à Saint-Martin-de-Brômes
04 - Alpes-de-Haute-Provence
De Manosque à Gréoux-les-Bahls Au-dessus des basses gorges du Verdon, se dressent le château des Templiers de Gréoux, Notre-Dame-des-Œufs, !"'austère beffroi gothique" de Saint-Martin-de-Brômes, le châ teau Renaissance d'Allemagne et le baptistère à coupole de granit bleu de Riez.
Dans ce pays, Giono situa une partie de son œuvre : Colline ou Regain évoquent les champs de lavandin et de céréales ou les amandiers en fleurs ...
Les distilleries se succèdent : Saint Jurs, Puimoisson, Esparron-de- Verdon et celle du château des Castellane.
Saint-Martin-de Brômes montre encore des maisons romanes aux "linteaux millésimés", une église romane du xre ; il est donc naturel que la municipalité ait conservé son lavoir, par souci de sauve garde du patrimoine.
Laveuses, lavandières ou "poules d'eàu" Un métier oublié, à cause de la machine à laver programmable, gain de temps et de peine pour la ménagère moderne, et pourtant inoubliable.
Deux fois par an, au printemps et à l'automne, lors des grands nettoyages, chaque famille confiait à la "blanchisseuse" de gros ballots de draps, taies, torchons et mou choirs, que celle-ci lavait à la cendre de bois.
Le linge était d'abord trempé toute une jour née, puis brossé et savonné prestement, rincé, "tirebouchonné", jeté dans un baquet à
macérer la nuit durant.
Le lendemain, la lavandière, levée à l'aube, passait sa journée courbée en deux, les bras trempés, frappant à
grands coups de battoir le linge qui était
ensuite rincé au bleu "qui rend le blanc étin celant".
Elle le rendait mouillé mais tordu et ne s'occupait, en principe, ni du séchage ni du repassage.
Une ambiance toute particulière A la rivière, à l'étang ou, plus tard, au bateau lavoir et dans les buanderies, circulaient les ragots, commérages, cancans de toutes sortes : on s'y disputait, et on y discutait de tout et de rien.
Avant les années 50, cinq ou six femmes se tenaient chaque jour au lavoir, où elles venaient chacune trois jours par
semaine.
Agenouillées derrière de larges planches s'enfonçant dans l'eau, elles frot taient et tapaient le linge en parlant.
La lessive se faisait "à la buée", dans des cuviers alimen tés par l'eau d'une chaudière.
Selles et tré teaux servaient à l'égouttage.
• En 1900, le prix de la place au lavoir est de 1 sou de l'heure.
Les frais de savon et d'eau de javel incombent à la blanchisseuse, à qui il reste très peu pour vivre.
• Recette du savon à l'ancienne : une demi-tasse d'eau, une tasse de suif de bœuf et deux cuillerées à café de cris taux de soude mélangés et laissés à durcir quinze jours avant emploi.
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