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Progestatifs

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 ~ 1 t 1 18 mal 1966 Série B-31 Fiche N• 1150 Progestatifs 1.

Parmi les méthodes contraceptives, celles qui utilisent l'Inhibition chimique de l'ovulation représentent actuellement la voie de recherche la plus active et la plus prometteuse.

La découverte des substances progestatives du groupe des norstéroïdes a permis une grande diffusion de ce procédé: 150 000 femmes l'emploient régulière­ ment en Suède, 3 500 000 aux Etats-Unis.

2.

La progestérone, l'une des trois hormones sexuelles naturelles, est sécrétée dans l'organisme féminin pendant la grossesse et en maintient le cours normal tout en inhibant la production de nouveaux ovules dans les ovaires.

L'administration de progestatifs artificiels en l'absence de grossesse a des effets analogues sur l'ovula­ tion, rendant ainsi la fécondation Impossible.

3.

Pour être efficaces, ces substances doivent donc agir pendant la quasi-totalité du cycle ovarien (vingt jours par cycle).

Présentées sous forme de comprimés oraux («pilules»), elles doivent être employées quotidiennement, avec une c?ntlnulté absolue.

Un oubli d'un jour peut rendre vain l'ensemble du traitement.

4.

Cette méthode de contraception orale est à l'heure actuelle le plus efficace de tous les procédés contraceptifs.

Le risque de grossesse est infime.

Des observations portant sur 2000 femmes ont montré une défaillance de la méthode dans un cas seulement.

Même en (enant compte des oublis et des erreurs dans le traitement, une statistique de 1966 indique une proportion de grossesses de 0,74 °/a par an.

5, Les effets secondaires des progestatifs de synthèse restent la préoccupation constante des spécialistes qui, dépourvus de statistiques portant sur de longues années (les premiers essais de Pincus datent de dix ans), hésitent à en généraliser l'emploi.

Bien que la fréquence des troubles du cycle ait diminué depuis que l'on ajoute systé­ matiquement de l'oestrogène au progestatif, il reste toujours un ensemble de symp­ tômes (vertiges, troubles digestifs et caractériels, etc.) évoquant étrangement une pseudo-grossesse.

6.

Plusieurs cas mortels de thrombose chez des femmes utilisant des progestatifs ont jeté une grave suspicion sur ces produits il y a quelques années.

En fait, il semble difficile d'imputer la responsabilité des manifestations thrombo-emboliques aux contraceptifs oraux, la fréquence des accidents étant analogue, que les femmes les utilisent ou non.

7.

Les deux grands risques possibles à long terme sont l'apparition de cancers utérins et les malformations fœtales.

Selon certains généticiens, l'usage généralisé de la pilule, en augmentant sensiblement l'âge moyen de la maternité chez les femmes, peut créer des conditions propices aux modifications génétiques (telles que le mongolisme).

Si, jusqu'ici, aucune observation de ce genre n'a pu être attribuée avec certitude à l'usage des progestatifs, l'innocuité absolue de ceux-ci n'est pas encore démontrée: les statistiques sont trop récentes.

Cependant, dans la majorité des cas, l'usage des t>rogestatifs apporte un remède à l'angoisse des femmes inhibées par la peur de la grossesse. 2 / 2. »

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