Printemps de la Riviera, Colette, Les Vrilles de la Vigne

« Texte 3 : Printemps de la Riviera, Colette, Les Vrilles de la Vigne INTRO : Nous avons à l’étude Printemps de la Riviera extrait des Vrilles de la Vigne écrit par Colette en 1908.

Sidonie Gabrielle Colette, écrivaine, journaliste, et actrice française du 20ème siècle, connue pour ses romans et ses œuvres autobiographiques qui traitent des thèmes universels tel que l’amour, l’a nature et la liberté.

Les années 1920 lui apporte la gloire littéraire notamment avec des œuvres à tonalités autobiographique et en prose lyrique tel que « La maison de Claudine », « La Naissance de jour », « Sido ».

A partir de 1904, Colette cherche à prendre son indépendance vis-à-vis de son mari Willy et publie des œuvres en son nom propre.

Entre 1905 et 1907, elle envoie plusieurs nouvelles à des revues littéraires qui les publient.

L’ensemble de ses textes sont alors regroupés et publié en 1908 sous le titre de Les Vrilles de la Vigne.

L‘extrait que nous allons étudier se situe à a fin de la nouvelle. Dans ce texte Colette oppose la beauté de la terre du Midi (elle se trouve à Nice quand elle écrit cette nouvelle) à la beauté de sa terre natale à Bourgogne.

C’est pourquoi nous nous demanderons comment à travers ce texte poétique, le rejet du Midi permet à Colette de faire l’éloge de la Bourgogne.

Dans un premier temps nous observerons de la ligne 1 à 8 la célébration du pays natale de Colette et sa critique du Midi.

Puis dans un 2nd temps nous analyserons de la ligne 9 à 23 une invitation au voyage en Bourgogne. STRUCTURE : I. II. Célébration du pays natale et critique du Midi ligne 1 à 8 Invitation au voyage, en Bourgogne ligne 9 à 23 1) Célébration du pays natale et critique du Midi « Enfin » « Midi Menteur » « tu fleuris et n’embaumes pas » CONNECTEUR LOGIQUE APOSTROPHE + PERSONNIFICATION PEJORATIVE NEGA TOTALE PROP AFFIRMATIVE ET NEGATIVE « Vainement » ADVERBE « banal » ADJECTIF PEJORATIF PLURIEL « de tes fleurs » « mon âme forestière » « la souveraine odeur » « sol vivant, fertile, humine… » « Le geste amoureux » PERIPHRASE ADJECTIF MELIORATIF ENNUMERATION + METAPHORE ADJECTIF QUALIFICATIF Référence à ce qu’il précède, phrase conclusive qui insiste sur le défaut principal de la terre niçoise : l’absence d’odeurs La narratrice personnifie le Midi et fait de ce dernier le rival de son pays natale Regret de Colette que ce Midi si beau ne sente rien.

Oppose l’apparence agréable des fleurs à qql chose de + profond : les odeurs qui n’existent pas. Colette s’oppose à l’idée que l’on se fait habituellement du Midi : celle de la terre fleurie et odorante pas excellence. La narratrice souligne qu’il est inutile de chercher ‘odeur dans ce pays. Insiste sur le caractère ordinaire du parfum du Midi Absence de précision de nom de fleurs qui renforce le caractère banal du parfum BOURGOGNE Elle quémande une odeur forte, la puissante qu’elle ne retrouve pas dans le Midi Opposition entre un Midi sec et une Bourgogne humide. Cette métaphore donne à la terre la spécificité d’être nourricière La narratrice l’adresse à un pays alors qu’habituellement il est adressé à une personne « Qui me penche narines ouvertes » Union de celle-ci avec la nature, le geste amoureux se fait à travers les sens, elle se penche pour sentir l’odeur humide de la mise en évidence avec « arrosé » « pluie tiède » mais ce geste n’aboutit à rien car il n’y a pas d’odeur avec la négation totale « ne point » NEGA RESTRICTIVE Présente la terre du Midi comme une terre minéral.

Insiste « tu n’est que poudre blanche et que rocs sur l’idée que les fleurs ne viennent même pas de la terre fleuris » mais de qql chose de minéral san vie, sans couleurs, sec.  Critique du Midi personnifié, pour ses fleurs qui ne sentent pas, pour sa sécheresse  Déconstruction des clichés de la France  L’impossible union de la narratrice avec la terre du Midi l’a renvoie à sa terre natale en tout point opposée au Midi PSR 2) Invitation au voyage en Bourgogne « Il y a moins de printemps parmi ces roses, sous.... »