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primaire, enseignement - éducation & enseignement.

Publié le 22/05/2013

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primaire, enseignement - éducation & enseignement. 1 PRÉSENTATION primaire, enseignement, premier degré du système éducatif, au cours duquel les enfants reçoivent une formation axée sur l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul. Les évolutions les plus récentes de l'enseignement dispensé à l'école primaire s'efforcent de prendre en compte, d'une part, le développement de chaque élève et de ses talents, notamment par la rénovation de l'enseignement des sciences et le développement de l'éducation artistique et culturelle et, d'autre part, l'adaptation aux enjeux de l'environnement international actuel, par l'apprentissage d'une langue étrangère et l'accès aux technologies de l'information et de la communication. 2 PRINCIPES D'ORGANISATION Classe d'une école maternelle en France L'école maternelle française s'intègre dans le cursus primaire même si elle possède son organisation propre. Bien que facultative, elle accueille près de la totalité des enfants de 5 et 4 ans tandis que près de 95 p. 100 des enfants de 3 ans y sont scolarisés. Née dans les années 1880, elle a beaucoup évolué, notamment dans la prise en compte de la spécificité de la pédagogie adaptée à la petite enfance. Aussi est-on passé d'un cadre rigide imposant la transmission de connaissances bien définies à des points de repère pédagogiques plus souples, susceptibles d'être adaptés au rythme et aux centres d'intérêt de chaque enfant. Stephanie Maze /Corbis En France, l'enseignement primaire accueille garçons et filles à partir de l'âge de six ans, pour une durée de cinq ans. Il est obligatoire depuis les lois Ferry de 1881-1882. Demeuré jusqu'au XIXe siècle aux mains du clergé, l'enseignement primaire devient une compétence communale à partir de la loi Guizot (1833), qui fait obligation aux communes de plus de 500 habitants de se doter d'une école primaire publique de garçons (les écoles de filles ne deviennent obligatoires qu'à partir de la loi Duruy adoptée en 1867). Bien que facultative, l'école maternelle, qui s'intègre dans le cursus primaire, accueille près de la totalité des enfants de cinq et quatre ans tandis que près de 95 p. 100 des enfants de trois ans y sont scolarisés. Les efforts consentis par l'Éducation nationale permettent en outre de porter à environ 35 p. 100 le taux de scolarisation des enfants de deux ans.&...

« leur connexion à l’Internet.

Un brevet informatique et Internet (b2i), généralisé en 2002-2003, doit permettre d’attester la maîtrise d’un ensemble de compétences à lasortie du primaire. 8 LA QUESTION DES RYTHMES SCOLAIRES À L’ÉCOLE PRIMAIRE L’aménagement du temps scolaire figure depuis le début des années 1980 parmi les sujets récurrents de l’actualité.

Cette question est née à la fois du souci de mieuxadapter l’école à l’enfant, notamment en respectant ses rythmes biologiques et intellectuels, et des répercussions que cet aménagement peut avoir sur la vie des parents,des enseignants et des nombreux acteurs de la vie économique nationale. Les rythmes scolaires se caractérisent en France par une forte charge annuelle, un faible nombre de jours de classe et une indifférenciation selon l’âge des enfants.

Enoutre, ils n’ont presque pas changé depuis les lois Ferry qui ont fixé la semaine de 5 jours pleins et la libération d’un jour pour l’éducation religieuse.

Fondés sur desconsidérations économiques ou religieuses, et non sur les besoins et les possibilités de l’enfant, ils doivent être désormais confrontés aux résultats des études scientifiques(chronobiologie et chronopsychologie) qui commencent à être menées sur la répartition des acquisitions au cours de la journée et de la semaine et qui montrent quel’organisme ne répond pas de la même façon aux contraintes de l’apprentissage et du travail intellectuel suivant les heures de la journée et les jours de la semaine. 8.1 Tentatives d’aménagement Depuis une vingtaine d’années, des solutions sont recherchées pour à la fois lutter contre les troubles du sommeil ou de mal-être chez l’enfant et satisfaire les exigencespédagogiques et éducatives (amélioration de l’activité scolaire, harmonisation des temps scolaires, périscolaires et familiaux, réussite scolaire et insertion sociale del’enfant).

Des contrats éducatifs locaux (CEL) sont conclus entre les différents acteurs de l’éducation (enseignants, parents, associations, élus, etc.) afin d’aménager letemps journalier de l’enfant et de mettre en œuvre un projet éducatif qui permette d’obtenir le meilleur équilibre entre le temps scolaire, le temps périscolaire (temps detransport, d’accueil, de restauration ; études surveillées ; mercredi après-midi) et le temps extrascolaire (soirées ; fins de semaine ; vacances). Depuis le milieu des années 1990, des expériences sont également menées pour mieux organiser la semaine.

Actuellement 30 p.

100 des écoles bénéficientd’aménagements du temps scolaire : environ 26 p.

100 d’entre elles pratiquent la semaine de 4 jours, qui consiste à diminuer le temps de travail hebdomadaire des élèvesde l’enseignement primaire et maternel de 2 heures (en les rattrapant sur les jours de vacances), ce qui permet de libérer le samedi matin et favorise la vie de famille ;4 p.

100 des écoles pratiquent la semaine de 5 jours avec des aménagements ; environ 70 p.

100 des écoles n’ont mis en place aucun aménagement particulier, c’est-à-direqu’elles conservent la semaine traditionnelle : 26 heures de classe, avec le mercredi libre et le samedi matin travaillé. 8.2 Perspectives La semaine des 4 jours est aujourd’hui contestée, dans la mesure où elle occasionne souvent une réduction du temps effectif d’enseignement et est parfois source de fatiguesupplémentaire.

Faute de bases scientifiques suffisantes concernant la validité de la semaine de 4 jours, la solution qui semble avoir la faveur des pouvoirs publics est lasemaine de 5 jours avec aménagement du temps (horaires quotidiens) et des rythmes (variété des modalités de travail, alternance des activités, etc.).

Selon les autoritéscompétentes, cette formule permet un réel aménagement du temps de l’enfant, elle convient aux parents qui travaillent le samedi et favorise les rencontres entre lesenseignants et les parents. Les experts sont en revanche plus affirmatifs sur le rythme journalier.

Un profil classique sur l’évolution des performances intellectuelles des enfants au cours de la journéea pu être établi, qui s’installe entre la maternelle et la fin de l’école primaire : augmentation des performances au cours de la matinée, suivie d’une chute après le déjeuner,puis à nouveau élévation de la vigilance dans l’après-midi.

Ce profil variant selon l’âge de l’enfant, les experts insistent pour que les modalités d’enseignement soientadaptées à chaque niveau de l’enseignement primaire.

Ils préconisent en outre de respecter le rythme veille-sommeil de l’enfant, en ouvrant l’accès à la sieste pour les pluspetits (deux à cinq ans). Corollaire du débat sur les rythmes scolaires, celui des devoirs à l’école primaire continue de faire couler beaucoup d’encre.

D'après les textes officiels, les élèves peuventavoir du travail personnel à effectuer à la maison, mais il ne peut s'agir que de travail oral ou de leçons à apprendre et non de devoirs écrits.

Cependant, de nombreuxenseignants donnent de petits exercices d'application ou de préparation à effectuer à la maison. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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