présentation louis de Potter
Publié le 13/05/2024
Extrait du document
«
Louis de Potter
Tout commence en septembre 1814, lorsque le chancelier d'Autriche, Metternich,
réunit à Vienne les représentants des grandes puissances européennes ayant vaincu
Napoléon Ier.
Autour de l'Autriche, la Russie, la Prusse mais également le Royaume-Uni souhaitent
garantir une paix durable.
L'acte final du Congrès, signé le 9 juin 1815, fonde un nouvel ordre basé sur l'équilibre des
puissances, mais au détriment des aspirations libérales et nationales.
Après la défaite de Napoléon (1815), les puissances, qui souhaitent avant tout préserver la
paix et la stabilité en Europe, restaurent les anciennes monarchies.
Aux Pays-Bas, le roi Guillaume Ier d’Orange-Nassau, parvenu au pouvoir au lendemain du
congrès de Vienne, est autorisé à intégrer les Pays-Bas méridionaux dans le Royaume uni
des Pays-Bas.
Ce n’est pas une réunification facile.
Les différences entre les deux parties du pays touchent précisément des domaines censés
être de puissants instruments de formation de l’État.
Avec par exemple la langue car on parle néerlandais au nord et français au sud.
La religion est également un autre point de cette division puisque les francophones sont
catholique et les néerlandais protestants.
Il y a même une différence économique avec le
nord très riche et développé alors que sud est plutôt pauvre.
Quoi qu’il en soit, Guillaume Ier
tient beaucoup à la réussite de son entreprise.
Louis de Potter était un homme politique mais également un révolutionnaire et journaliste
belge du XIXe siècle qui joua un rôle important dans le mouvement pour l'indépendance de
la Belgique vis-à-vis des Pays-Bas.
Né le 19 avril 1786 à Bruges, Il a contribué à rassembler diverses forces politiques
opposées aux autorités néerlandaises dans ce qui est devenu l'Union des oppositions
belges.
Ce mouvement avait des idéaux nationaux et libéraux, et il a finalement conduit à
l'indépendance de la Belgique en 1830.
De Potter a joué un rôle significatif dans l'élaboration de la première
Constitution belge et dans la création de l'État belge moderne.
Il promeut l’idée d'une Belgique unie et démocratique, où les principes libéraux de liberté et
d'égalité sont au cœur de la société.
Son engagement consiste à rassembler les forces
nationalistes et libérales pour créer un avenir où la nation pourrait évoluer dans l'harmonie et
la coopération, favorisant ainsi le bien-être de tous.
Il a joué un rôle clé dans la diffusion de ces idées à travers ses écrits, notamment dans le
journal L'Indépendance Belge"Dans ce journal, il donne son opinion.
Il est notamment
opposé à l'Église catholique, le gouvernement du roi de l’époque de Guillaume 1 des pays
bas.
.
Ses convictions républicaines et son appel à l'union nationale ont contribué à mobiliser
l'opinion publique en faveur de l'indépendance.
Un de ces articles est célèbre puisque en 1828, il dénonce les pratiques de corruption de la
part du roi sur son gouvernement.
Ceci constitue selon lui une fourberie de la part du roi, et
dans un article, il rend public ce qu’il appelle une « rouerie gouvernementale » et dénonce le
comportement instable du gouvernement.
Cet article le rend célèbre et connu du peuple.
Plusieurs manifestations de mécontentement de l’opinion publique en résultent et
manifestent un manque de confiance envers le gouvernement.
Le 8 novembre, de Potter
publie un article encore plus violent envers les ministres, dans le but de provoquer la
méfiance et le trouble du pays.
Pour ces nombreuses prises de positions Louis de Potter est emprisonné Petits Carmes.
Cité à comparaître devant le juge d’instruction, le 15 novembre 1828, il a ainsi l'opportunité
de porter devant les juridictions la cause nationale jusqu'ici restreinte à son expression dans
la presse.
Louis de Potter voit dans ce procès l’opportunité de réunir le peuple , et peut être de susciter
un mouvement populaire.
Au début du XIXe siècle, les vies des habitants étaient entravées par les politiques
autoritaires et rigides du roi Guillaume Ier des Pays-Bas.
Son règne ne considérait pas vraiment leurs libertés et leurs droits, laissant un sentiment
d'oppression et de frustration parmi les citoyens.
Ainsi, face à cette injustice,Louis de POTTER a lutté contre ces inégalités et encouragé
l'unité nationale.
En 1828, accompagné de d’autres personnes partageant des mêmes convictions,ils ont
fondé l'Union des oppositions.
Ensemble, ils ont encouragé des idées libérales, tout en prônant ardemment la liberté,
l'égalité et la fraternité.
Les oppositions se développent dans le monde catholique.
Entre le Nord protestant et le
Sud catholique, la méfiance règne.
Guillaume Ier s’inscrit en outre dans la tradition des
souverains éclairés, dont il poursuit la politique
Le noyau dur de ce mouvement se radicalise l’été 1830.
Il recrute un arrière-ban chez les
artisans, le personnel de service, les ouvriers, les journaliers et les chômeurs.
La crise
économique qui sévit cette même année attise le mécontentement dans ces différents
milieux.
Le gouvernement et les entrepreneurs sont désignés comme responsables.
Une
indignation que les révolutionnaires peuvent exploiter pour déclencher des actions violentes
qui servent leur propre objectif politique, à savoir la séparation entre le Nord et Sud.
Ces
événements encouragent incontestablement les Belges, qui reçoivent d’ailleurs l’aide
d’anciens soldats français arrivés à Bruxelles en tant que véritables entrepreneurs de
violence.
Les forces des révolutionnaires belges sont sérieusement sous-estimées par le roi
et le gouvernement, qui sont rapidement dépassés par les événements.
L’armée intervient à
peine et le roi emmène l’opposition modérée aux États généraux de La Haye, les empêchant
du même coup de tempérer les radicaux à Bruxelles.
L’armée commet ensuite une série
d’erreurs tactiques.
Sous la direction du jeune prince Frédéric.
L’armée de Guillaume Ier
entame donc sa retraite du Sud.
Les Belges ont entre-temps organisé des corps de
volontaires pour se battre également en dehors de Bruxelles.
La citadelle d’Anvers et la ville
forte de Maastricht sont encore détenues par le Nord et les frontières des anciens Pays-Bas
sont protégées avec succès, mais les autres régions méridionales passent dans les mains
des révolutionnaires.
Les Belges opèrent à présent le changement de pouvoir en utilisant la manière forte.
Les
révocations et les épurations sont menées de manière systématique.
Ceux qui sont attaqués
ou se sentent menacés fuient.
(Administrateurs, bourgmestres, magistrats, journalistes,
professeurs et surtout fonctionnaires des impôts se réfugient dans le Nord, soit encore....
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