Première Pythique à Hiéron de Syracuse (extrait)PindareLyre d'or, ô joyau
Publié le 23/05/2020
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« Première Pythique à Hiéron de Syracuse (extrait) Pindare Lyre d'or, ô joyau en commun possédé D'Apollon et des Muses aux tresses violettes, Toi qu'écoute le pas ouvrant l'éclat des fêtes Cependant que les chantres obéissent à tes signes Quand du prélude entraîneur de rondes Tu fais vibrer l'attaque tournoyante : Tu éteins même la lancière Foudre du feu intarissable ; sur le sceptre de Zeus Laissant des deux côtés pendre l'aile rapide L'aigle roi des oiseaux s'endort Dans un nuage noir sur sa tête crochue, Que tu as répandu, douce grille aux paupières, Et sommeillant il balance un dos souple, Tout fasciné de tes jaillissements. Aussi bien le brutal Arès Désertant le dur paroxysme des lances Réconforte son c œ ur d'un lourd sommeil, et des dieux même Tes traits enchantent les esprits, par l'art de cet enfant De Léto, et des Muses aux draperies profondes. Tout ce que Zeus n'a point aimé Se consterne à l'ouïe du cri des Piérides Au travers de la terre et de la mer démesurée, Même celui qui gît dans le Tartare abominable, Cet ennemi des dieux, Typhon aux cent têtes que jadis ; Nourrit l'antre fameux de Cilicie. Aujourd'hui, Par delà Cumes, les falaises Conteneuses des mers, et la Sicile, écrasent Sa poitrine velue, tandis que le maîtrise La colonne céleste L'Etna neigeux, toute l'année Nourricier de piquante glace.. »
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