Pouvoir de la Parole : exemple du cercle des poètes disparus et de la vague

« Quelle réflexion sur les pouvoirs de la parole les films "Le cercle des poètes disparus" et "La Vague" proposent-ils ? Le Cercle des poètes disparus : Le film le cercle des poètes disparu parle de M.

Keating, le nouveau professeur de littérature à l’académie Welton, aux méthodes peu conventionnelles.

En effet, il passe de faire cour à l’extérieur de la salle de classe, à demander aux élèves de déchirer des pages du manuel, à faire une mise en voix comique de Shakespeare, à encore à mêler littérature et sport.

Mais ce professeur a su leur apporter un réel apprentissage, pas seulement aux élèves, mais aussi à nous.

Il nous a donné de réelles leçons de vie, mais également des pistes de réflexion sur les pouvoirs de la parole. « Peu importe ce que l’on vous dit, les mots et les idées peuvent changer le monde ! ».

Cette phrase dite par M.

Keating à ses élèves lors de leur premier cours est un parfait endroit pour commencer notre piste de réflexion.

En effet, une opinion commune est que la parole ne vaut rien, que ce n’est que du vent, opinion transmise par de nombreuses proverbe comme « Beaucoup de paroles, peu d’effets ; beaucoup de bruit, peu de fruit », dévalorisant l’impact des mots.

(Paradoxal quand on y pense, car ces mots expliquant que la parole ne vaut rien, peuvent changer la perspective de celui qui les entend).

M.

Keating vient casser cette idée, en nous prouvant le contraire, à travers ses méthodes d’enseignement.

Il vient et bouleverse leur monotonie du quotidien grâce à sa manière d’enseigner, il sait trouver les bons mots pour les captiver, les intéresser et leur donner envie de l’écouter.

Et c’est là que se trouve notre première piste de réflexion, un des pouvoirs de la parole, aussi simple que cela puisse paraitre, est celui de ce faire écouter.

Tout d’abords, il faut distinguer écouter d’entendre, deux mots que l’on confond souvent.

Écouter et entendre signifient tous deux « percevoir par l’ouïe » mais il y a une différence fondamentale entre les deux actions.

Entendre est un acte passif.

La personne qui entend ne fait pas particulièrement attention aux sons qui l’entourent.

Elle les perçoit tout simplement parce qu’ils font partie de son environnement.

Alors qu’écouter requiert une attention, la personne est active dans cette action.

Quand on écoute, on est attentif à ce que l’on entend, parce que l’on veut écouter.

Et les élèves de M.

Keating l’écoute, on le voit grâce à. »