positivisme - philosophie.
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : positivisme - philosophie.. Ce document contient 596 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
positivisme - philosophie.
1
PRÉSENTATION
positivisme, système philosophique dont la méthode épistémologique se fonde sur l'expérience et la connaissance empirique des phénomènes. Ainsi, le positivisme considère la pensée spéculative comme une méthode de connaissance inappropriée et
imparfaite.
2
LA PENSÉE POSITIVISTE
Le terme « positivisme « a été utilisé pour la première fois au XIXe siècle par Auguste Comte, mais certaines notions positivistes sont empruntées à Hume, à Locke, à Saint-Simon et à Kant.
Comte pose le terme « positivisme «, entendu comme « tendance constructive «, en relation avec celui de « science positive «. La science positive est celle qui repose sur l'observation des faits, dont le scientifique opère la synthèse en énonçant les
lois qui leur sont relatives. L'objet de la science n'est donc pas la recherche de la nature intime ou des causes premières de la nature, parce qu'elles sont inaccessibles à l'observation. Le positivisme s'oppose ainsi à toute métaphysique, en ce que
celle-ci s'intéresse à ce qui n'est pas observable par les sens, mais par la seule raison, soit par l'a priori.
Pour Comte, il faut désormais aborder les sciences d'un point de vue qui concilie objectivité et subjectivité : avec le réalisme de l'objectivisme absolu, il rejette le subjectivisme qui, dans ses positions extrêmes, s'apparente au solipsisme. Comte donne
au positivisme scientifique l'assise de la sociologie, en tant qu'elle est une science sociale, c'est-à-dire qu'elle prend en compte le sujet observant en tant qu'être social.
La philosophie positive est alors celle qui établira le lien entre toutes les sciences, de façon à reconstruire l'édifice du savoir, qu'il définit, à l'instar d'Aristote, comme le « système général des conceptions humaines «, sous l'éclairage de l'histoire des
états de savoir.
En ce sens, le projet de Comte vise à réorganiser la vie sociale au moyen de la connaissance scientifique en vue du bonheur de l'humanité et de la maîtrise des forces de la nature.
Le positivisme de Comte peut être élargi aux doctrines de John Stuart Mill, de Claude Bernard, d'Herbert Spencer, d'Émile Littré, ainsi qu'aux tenants du positivisme logique.
3
POSITIVISTES LOGIQUES
Au début du XXe siècle, les membres d'un groupe de philosophes, le Cercle de Vienne, qui s'intéressent aux développements de la science, et notamment aux progrès de la physique contemporaine, tentent de la comparer à ceux de la philosophie.
Ces « positivistes logiques «, au nombre desquels on peut compter Moritz Schlick, Bertrand Russell, Rudolf Carnap, Otto Neurath, G. E. Moore et le Wittgenstein du Tractatus logico-philosophicus, cherchent ainsi à établir la « scientificité « de la
philosophie par la délimitation des problèmes de celle-ci.
Ils rejettent préalablement, à la fois la métaphysique, qui énonce selon eux de « faux problèmes « en tant qu'elle étudie les objets transcendant l'expérience, et la conception positiviste traditionnelle de l'expérience personnelle comme fondement de
la connaissance vraie. Ils mettent au contraire l'accent sur l'importance de la vérification scientifique et adoptent l'empirisme comme une nécessité logique.
En fondant le rôle de la philosophie sur la « vérificabilité « des énoncés scientifiques, les positivistes logiques accordent le primat à l'étude du langage. Il s'agira donc d'établir, selon les termes de Carnap, une « syntaxe logique du langage de la
science «.
Les positivistes d'aujourd'hui, qui rejettent la philosophie du Cercle de Vienne, préfèrent la dénomination « empiristes logiques «, qui leur permet de se distancier de la vérification scientifique sur laquelle ont insisté les penseurs antérieurs. Les
« empiristes logiques « soutiennent que le principe de vérification est lui-même philosophiquement invérifiable.
L'héritage du positivisme logique se perçoit surtout chez les philosophes anglo-saxons ; les principaux représentants en sont Quine, Popper et Goodman.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
positivisme - philosophie.
1
PRÉSENTATION
positivisme, système philosophique dont la méthode épistémologique se fonde sur l'expérience et la connaissance empirique des phénomènes. Ainsi, le positivisme considère la pensée spéculative comme une méthode de connaissance inappropriée et
imparfaite.
2
LA PENSÉE POSITIVISTE
Le terme « positivisme « a été utilisé pour la première fois au XIXe siècle par Auguste Comte, mais certaines notions positivistes sont empruntées à Hume, à Locke, à Saint-Simon et à Kant.
Comte pose le terme « positivisme «, entendu comme « tendance constructive «, en relation avec celui de « science positive «. La science positive est celle qui repose sur l'observation des faits, dont le scientifique opère la synthèse en énonçant les
lois qui leur sont relatives. L'objet de la science n'est donc pas la recherche de la nature intime ou des causes premières de la nature, parce qu'elles sont inaccessibles à l'observation. Le positivisme s'oppose ainsi à toute métaphysique, en ce que
celle-ci s'intéresse à ce qui n'est pas observable par les sens, mais par la seule raison, soit par l'a priori.
Pour Comte, il faut désormais aborder les sciences d'un point de vue qui concilie objectivité et subjectivité : avec le réalisme de l'objectivisme absolu, il rejette le subjectivisme qui, dans ses positions extrêmes, s'apparente au solipsisme. Comte donne
au positivisme scientifique l'assise de la sociologie, en tant qu'elle est une science sociale, c'est-à-dire qu'elle prend en compte le sujet observant en tant qu'être social.
La philosophie positive est alors celle qui établira le lien entre toutes les sciences, de façon à reconstruire l'édifice du savoir, qu'il définit, à l'instar d'Aristote, comme le « système général des conceptions humaines «, sous l'éclairage de l'histoire des
états de savoir.
En ce sens, le projet de Comte vise à réorganiser la vie sociale au moyen de la connaissance scientifique en vue du bonheur de l'humanité et de la maîtrise des forces de la nature.
Le positivisme de Comte peut être élargi aux doctrines de John Stuart Mill, de Claude Bernard, d'Herbert Spencer, d'Émile Littré, ainsi qu'aux tenants du positivisme logique.
3
POSITIVISTES LOGIQUES
Au début du XXe siècle, les membres d'un groupe de philosophes, le Cercle de Vienne, qui s'intéressent aux développements de la science, et notamment aux progrès de la physique contemporaine, tentent de la comparer à ceux de la philosophie.
Ces « positivistes logiques «, au nombre desquels on peut compter Moritz Schlick, Bertrand Russell, Rudolf Carnap, Otto Neurath, G. E. Moore et le Wittgenstein du Tractatus logico-philosophicus, cherchent ainsi à établir la « scientificité « de la
philosophie par la délimitation des problèmes de celle-ci.
Ils rejettent préalablement, à la fois la métaphysique, qui énonce selon eux de « faux problèmes « en tant qu'elle étudie les objets transcendant l'expérience, et la conception positiviste traditionnelle de l'expérience personnelle comme fondement de
la connaissance vraie. Ils mettent au contraire l'accent sur l'importance de la vérification scientifique et adoptent l'empirisme comme une nécessité logique.
En fondant le rôle de la philosophie sur la « vérificabilité « des énoncés scientifiques, les positivistes logiques accordent le primat à l'étude du langage. Il s'agira donc d'établir, selon les termes de Carnap, une « syntaxe logique du langage de la
science «.
Les positivistes d'aujourd'hui, qui rejettent la philosophie du Cercle de Vienne, préfèrent la dénomination « empiristes logiques «, qui leur permet de se distancier de la vérification scientifique sur laquelle ont insisté les penseurs antérieurs. Les
« empiristes logiques « soutiennent que le principe de vérification est lui-même philosophiquement invérifiable.
L'héritage du positivisme logique se perçoit surtout chez les philosophes anglo-saxons ; les principaux représentants en sont Quine, Popper et Goodman.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- sujet sur la liberté en philosophie: une liberté totale a-t-elle un sens ?
- La philosophie est la servante de la théologie. Péguy (saint Thomas d'Aquin)
- LA CONSCIENCE (résumé de cours de philosophie)
- cours sur l'Etat (philosophie politique)
- Le Langage - Cours Complet Philosophie Terminale