Portugal (2002-2003): Après le «miracle portugais», la récession
Publié le 21/09/2020
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«
Portugal (2002-2003):
Après le «miracle portugais», la récession
Le Portugal aura été le premier pays de la Zone euro à entrer en récession en
2003.
Le nouveau gouvernement de droite-centre droit de José Manuel Durão
Barroso (au pouvoir depuis mars 2002) a toutefois maintenu comme priorité
absolue de respecter les restrictions budgétaires imposées par le Pacte de
stabilité et de croissance de la Zone euro.
Le PIB a reculé de 0,9 % au troisième trimestre 2002, puis une nouvelle fois de
2,4 % au quatrième trimestre, enfin de 3,2 % au premier trimestre 2003.
Dès
lors, le gouvernement tablait sur un taux de croissance de 0,5 % en 2003 (au
lieu du taux de 1,7 % initialement annoncé).
L'OCDE (Organisation de coopération
et de développement économiques) et le FMI évoquaient, quant à eux, une
croissance de 0,3 %, contre 0,5 % en 2002.
La rapidité de la détérioration d'une économie louée pour son dynamisme durant
toute la décennie précédente a étonné les Portugais.
Au départ, la chute de la
demande intérieure et la contraction des exportations ont entraîné une réduction
de l'investissement privé à des niveaux historiquement bas.
Le chômage est monté
en flèche, passant de 5,1 % à 6,3 % lors des trois derniers mois de 2002 et
devait grimper à 9 % en 2003.
D'après le FMI et l'OCDE, les exportations
constitueraient le seul moteur d'une reprise tardive en 2004.
Bien que pris de court par le retournement de la situation économique, le
gouvernement n'a rien changé à sa politique de rigueur budgétaire.
En 2001, le
déficit public avait atteint 4,1 % du PIB, amenant la Commission européenne à
engager une procédure contre Lisbonne pour cause de déficit supérieur aux 3 %
fixés par le Pacte de stabilité.
En 2002, le déficit a été ramené à 2,5 % du PIB
au prix d'une réduction drastique des dépenses publiques, de la vente des
derniers avoirs industriels de l'État et d'une augmentaiton de la TVA (passée de
17 % à 19 %).
Mais la contraction de l'activité économique et de la demande
interne ont fait baisser les recettes de la TVA en 2003, tout comme le poids
croissant des allocations chômage a plombé les dépenses publiques.
La seule réforme engagée par le gouvernement en 2002 a été un assouplissement
des lois de licenciement, qui a provoqué les grèves les plus importantes depuis
les années 1980 (restées sans effet).
Lors du conflit irakien de mars-avril
2003, la coalition de droite a aussi choisi le camp américain, ignorant la
sensibilité de sa propre opinion publique, majoritairement hostile à
l'intervention armée.
Cependant, ces crises successives ont gommé les premières
tensions au sein de la coalition dirigeante entre le Parti social démocrate
(PSD, centre droit) de J.
M.
Durão Barroso et le parti de la droite
ultraconservatrice CDS-PP (Centre démocratique social-Parti populaire), dirigé
par le ministre de la Défense Paulo Portas.
Ce dernier a été cité dans le
scandale de corruption dit de «La Moderne», du nom d'un établissement
d'enseignement supérieur privé qui aurait accordé des prébendes contre des
faveurs politiques.
Mais l'actualité en 2002-2003 a largement été dominée par un
immense scandale de pédophilie impliquant des diplomates, politiciens,
animateurs de télévision et membres de la haute société de Lisbonne, qui.
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