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PORTO RICO AU XXe SIÈCLE

Publié le 21/09/2020

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« Article encyclopédique PORTO RICO AU XXe SIÈCLE Cette grande île de la Caraïbe produisant café et canne à sucre était une colonie de l’Espagne avant de lui être arrachée en 1898 lors de la guerre hispano-américaine et de devenir un territoire américain de plus en plus autonome.

Une montée du nationalisme dans les années 1930 fait émerger un leader modéré et acceptable par Washington, Luis Muñoz Marín (1898-1980).

Il devient en 1948 le premier gouverneur élu de l’île (auparavant, le gouverneur était désigné par les États-Unis) et obtient pour le territoire le statut autonome d’« État libre associé » aux États-Unis (ou « commonwealth ») en 1950.

Les habitants ont des passeports américains et sont exonérés de tout impôt fédéral.

En revanche, ils ne peuvent pas voter aux élections américaines (leur unique représentant nommé au Congrès n’a pas le droit de vote) et doivent servir dans les forces armées américaines. L.

Muñoz Marín, en lançant l’opération « Bootstrap » (démarrage), fait venir dans l’île des milliers d’entreprises américaines pour développer des activités industrielles qui font l’envie des pays voisins plus pauvres.

Mais les militants indépendantistes, dirigés par Luis Albizú Campos (1891-1964), continuent de faire parler d’eux, notamment en ouvrant le feu en pleine Chambre de représentants à Washington en 1954 et en prenant d’assaut, en 1950, une résidence du président Harry Truman.

Les coupables ne seront libérés que vingt-cinq ans plus tard.

Les attentats contre les cibles américaines dans l’île, surtout par le groupe des Macheteros, se poursuivent jusqu’aux années 1980.

Cependant, à cause notamment des avantages économiques découlant du lien avec les États-Unis, les partis indépendantistes ne recueillent pas plus de 5 % des voix lors des scrutins, malgré l’écho des revendications culturelles, surtout celles concernant la défense de la langue espagnole. Le choix entre le statut en vigueur et l’option de devenir le 51e État des États-Unis devient le principal dilemme politique.

Cette dernière position a été de peu minoritaire lors des différents référendums (comme en 1998), mais le Nouveau parti progressiste la défendant a souvent enlevé le poste de gouverneur, sans pour autant faire progresser sa cause auprès des États-Unis.

En 1999, un bombardement d’entraînement de l’armée américaine sur la petite île dépendante de Vieques a tué un civil et suscité de vives réactions nationalistes. Washington a dû négocier un compromis. Greg CHAMBERLAIN. »

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