Porto Rico (2002-2003): Retrait de la Marine américaine

« Porto Rico (2002-2003): Retrait de la Marine américaine En 2003, le gouvernement a poursuivi ses efforts visant à obtenir la modification de la loi américaine qui supprime progressivement les avantages fiscaux dont bénéficiaient les investisseurs des États-Unis dans ce territoire autonome.

Les exportations de ce dernier sont orientées à près de 90 % vers le grand voisin du Nord.

L'économie de Porto Rico, la plus importante de la région, est fondée sur les produits chimiques et pharmaceutiques, le tourisme et les services financiers.

Sa croissance n'a été que de 1 % en 2002-2003, mais un vaste programme d'investissements en infrastructures et travaux publics a été engagé en 2003. En mai 2003, après soixante ans de présence, la Marine américaine s'est définitivement retirée de l'île dépendante de Vieques, où ses essais de bombardement attisaient les sentiments antiaméricains et provoquaient depuis 1999 des manifestations dénonçant les dégâts sur l'environnement.

Les déchets toxiques sont responsables du taux élevé de cancers parmi la popoulation. Washington envisageait également de réduire de 50 % l'effectif de 4 800 employés de la base navale de Roosevelt Roads, à l'origine de revenus se chiffrant à 300 millions de dollars par an pour l'économie de l'île. Le gouverneur Sila Calderon a renoncé en mai 2003 à briguer un nouveau mandat fin 2004 devant la popularité de son prédécesseur charismatique, Pedro Rosselló. Remis des affaires spectaculaires de corruption qui avaient terni son administration (1993-2001) et provoqué l'incarcération de nombre de ses responsables, il voulait reconquérir son poste.

Son Nouveau parti progressiste (PNP) est favorable à l'intégration de l'île aux États-Unis comme État.. »