Pont aérien contre le blocus à Berlin
Publié le 29/08/2020
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Pont aérien contre le blocus à Berlin
Durant les 322 jours que dure le blocus de Berlin, des avions fournissent la
nourriture aux habitants de la partie ouest de la ville.
Ces "bombardiers de
ravitaillement" illustrent la volonté des Occidentaux de ne pas livrer Berlin à
l'URSS.
Lorsque, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre
britannique, Winston Churchill, parle du "rideau de fer" entre l'Est et l'Ouest,
il évoque l'affrontement entre les Alliés d'hier d'une part - la France, la
Grande-Bretagne et les États-Unis - et d'autre part l'URSS.
Trois ans plus tard,
la situation s'aggrave considérablement: les Soviétiques s'insurgent quand, en
juin, les Alliés occidentaux tentent d'introduire à Berlin-Ouest le deutschemark
nouvellement créé.
Le 24 juin, ils verrouillent tous les accès permettant
l'entrée et la sortie de Berlin et, en outre, privent la ville de courant.
Deux jours plus tard, le général Lucius Clay, gouverneur militaire américain en
Allemagne, donne l'ordre d'approvisionner la ville par voie aérienne, faisant
savoir clairement que les Alliés occidentaux - en dépit des réserves initiales
du gouvernement américain - n'entendent d'aucune manière laisser Berlin sous
influence soviétique.
Seule une guerre, dit Clay, pourra chasser les États-Unis
de Berlin.
À partir du 25 juin, au rythme d'un avion toutes les trois minutes, les
Américains fournissent les denrées alimentaires indispensables à la population;
avec humour, les Berlinois parlent des "bombardiers de raisins secs"! Ces avions
de ravitaillement atterrissent sur les aéroports de Gatow et de Tempelhof.
Peu
après, les forces d'occupation britanniques se joignent aux Américains.
Sous le
nom codé d'opération Vittle, 147 avions sont mis à disposition, dès les
premières semaines du conflit, pour assurer la réussite de l'opération.
Tandis que les conditions de décollage et d'atterrissage de Gatow sont
relativement favorables, l'aéroport de Tempelhof s'avère vite impraticable en
raison de la fréquence élevée des vols.
Les avions doivent au début se poser sur
une piste provisoire en acier et décoller sur une prairie, jusqu'à ce que soient
construites à la hâte deux pistes en béton.
De plus, les approches des appareils
qui se font au-dessus de maisons d'habitation, créent de nombreux problèmes.
Malgré toutes ces difficultés qui laissent craindre que le pont aérien ne puisse
assurer de façon durable l'approvisionnement de la population, tout se passe
pour le mieux: à la fin de l'année 1948, atterrit à Berlin le 100000e appareil.
Mais les Soviétiques se voient forcés de reculer devant le risque d'un conflit
militaire grave, les États-Unis menaçant de recourir à la bombe atomique.
Le 27 janvier 1949, Staline déclare que son pays cède; mais il faut attendre
encore quatre mois pour que le blocus de Berlin soit définitivement levé.
Le premier affrontement direct entre les grandes puissances de la guerre froide
a trouvé une issue sans recourir à la guerre.
Berlin est désormais divisé: une
situation qui ne changera que quarante et un ans plus tard..
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