POMPIGNAN, Jean-Jacques Lefranc, marquis de (1709-1784)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : POMPIGNAN, Jean-Jacques Lefranc, marquis de (1709-1784) Ecrivain, poète de l'Académie française, il est l'auteur de pièces à sujet mythologique : Didon (1734), Léandre et Héro (1750) et de poèmes : Poésies sacrées (1751-1763), à l'imitation des Psaumes. Ce document contient 41 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

LE FRANC, marquis de POMPIGNAN, Jean-Jacques. Poète français. Né à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 10 août 1709, mort à Pompignan (Gard) le 1er novembre 1784. Mis tout d’abord au collège Louis-le-Grand, il fit de brillantes études de droit en même temps qu’il se distinguait par ses grandes connaissances littéraires. De retour dans sa ville natale il devint avocat général, ensuite premier président à la Cour des Aides. S’étant permis de dénoncer certains abus touchant l’assiette de l’impôt, il eut d’assez graves ennuis, lesquels, pourtant, ne l’empêchèrent point de devenir plus tard conseiller d’honneur au parlement de Toulouse. Ayant, vers 1732, fait un riche mariage, il se démit en 1745 de ses fonctions; déjà d’ailleurs il s’était adonné à la littérature. Fort attiré par le théâtre, il fit jouer d’abord Didon (1734), tragédie qui obtint un succès supérieur a son mérite, puis Zoraïde (1735), Les Adieux de Mars (1736), petite comédie satirique, et le Triomphe de l’harmonie (1737). Se révélant au surplus poète lyrique, Pompignan écrivit des odes, des poésies familières et même des épitres morales : morceaux qui, tous, méritent l’oubli dans lequel ils sont tombés. Il est, en revanche, l’auteur de Poèmes sacrés (1756) dont Voltaire devait dire avec trop de légèreté : « Sacrés ils sont, car personne n’y touche. » On peut pourtant leur reconnaître un accent qui le plus souvent semble juste. Elu à l’Académie Française en 1759, l’auteur eut la fâcheuse idée d’attaquer le parti des philosophes dans son discours de réception en date du 10 mars 1760. S’étant ainsi attiré la colère de ces derniers, il fut tourné en dérision, de telle sorte qu’il fut contraint de se retirer dans ses terres. Parmi les œuvres de Pompignan, citons encore : Voyage de Languedoc et de Provence (1740), Essai critique sur l’état de la république des lettres (1744). Mentionnons enfin que Le Franc de Pompignan fut le premier à traduire en français le théâtre d’Eschyle.