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Polynésie française (1995-1996)

Publié le 21/09/2020

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« Polynésie française (1995-1996) L'actualité a été dominée par l'ultime campagne d'essais nucléaires français et par la préparation du nouveau statut de ce territoire d'outre-mer (TOM).

La reprise des essais nucléaires, le 5 septembre 1995, a en effet déclenché une vague de violentes protestations à Papeete, qui ont causé d'importants dégâts matériels.

Le président Jacques Chirac a annoncé l'extension jusqu'en 2006 du Pacte de progrès signé pour dix ans en 1993 et destiné à compenser les effets négatifs sur l'économie polynésienne du moratoire alors observé sur les essais. L'État s'est engagé à verser à la Polynésie 990 millions FF, chaque année et pendant dix ans.

La France a accepté que l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) effectue une étude approfondie de dix-huit mois sur les essais nucléaires français dans les atolls de Mururoa et de Fangataufa. L'émotion soulevée par la reprise des essais a sans nul doute contribué à l'adoption très rapide du nouveau statut pour le territoire.

Paru au Journal officiel de la République française le 13 avril 1996, ce texte conforte l'autonomie du territoire.

Son président pourra, sous certaines conditions et "au nom de l'État", négocier et contracter avec les organismes internationaux et les États du Pacifique.

Gaston Flosse, président du territoire, a d'ailleurs signé, au nom de la France, le traité de Rarotonga de dénucléarisation du Pacifique sud, le 25 mars 1996.

Certaines compétences de l'État ont par ailleurs été transférées au territoire, en matière de télécommunications, de dessertes maritimes ou aériennes, par exemple.

Enfin, le territoire sera habilité à exploiter les eaux territoriales comme les sols et sous-sols des lagons. L'opposition locale s'est élevée contre ce texte, l'estimant taillé sur mesure pour G.

Flosse.

La question de l'avenir institutionnel à long terme du territoire reste posée, une fois la manne de la métropole interrompue.

Un sondage, rendu public en octobre 1995, montrait que 57 % des Polynésiens ne voulaient pas l'indépendance, alors que 15 % d'entre eux seulement la souhaitaient dans les trois ans. Les élections territoriales du 12 mai ont permis au Tahoreaa Huiraatira de G. Flosse de disposer de 22 sièges sur 41 à l'Assemblée territoriale.

Le Tavini (parti indépendantiste d'Oscar Temaru) a obtenu 10 sièges (contre 4 précédemment).. »

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