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Polycentrisme

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 19 août 1964 Série N• 6 Fiche N• 62 Polycentrisme 1.

Deux faits sont à l'origine de la division qui se produit actuellement au sein du mouvement communiste international: la disparition de Staline et la montée de la Chine au rang de grande puissance.

Moscou n'est plus le seul pôle d'impulsion des partis communistes à travers le monde.

Pour un certain nombre de ces partis, Pékin est devenue la capitale politique.

Il existe maintenant des PC antagonistes: les uns pro-soviétiques, les autres pro-chinois.

Une troisième catégorie est composée des partis qui ne prennent pas part directement à la controverse, ou qui tentent d'y mettre fin.

Ceux-là considèrent généralement que chaque parti doit pouvoir s'orienter à sa guise; ils préconisent la reconnaissance de ce qui est déjà un état de fait: le polycentrisme.

2.

Les diverses tendances qui se manifestent dans le mouvement communiste ont toujours existé, mais aujourd'hui elles s'expriment ouvertement sur le plan inter­ national.

Dans la plupart des cas, elles n'apparaissent pas au grand jour sur le plan national.

Il y a cependant, à l'intérieur de chaque parti, des fractions pro-soviétiques et pro-chinoises, dogmatiques et révisionnistes (opposées ou favorables à la condam­ nation des méthodes staliniennes) dont la direction du parti peut adopter ou non les positions.

3.

La majorité des partis communistes continue de se ranger derrière le PC de l'Union soviétique.

Les uns parce que leurs dirigeants approuvent la politique de Nikita Khrouchtchev (Italie, Hongrie, Pologne ...

); les autres par nécessité historique (Allemagne de l'Est) ou par souci d'équilibre interne (France), malgré que leurs dirigeants désapprouvent le révisionnisme de Moscou.

4.

Dans le camp pro-chinois se trouvent les PC de l'Albanie, de la Corée du Nord, du Nord-Vietnam, de la Birmanie, de la Thaïlande, de la Malaisie, du Japon, de l'Indonésie, du Pérou, de l'Irak, de la Somalie, du Soudan et de Zanzibar.

Les éléments pro-chinois sont puissants au sein des PC (généralement clandestins) des pays du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord (mais les dirigeants communistes d'Algérie sont pro-soviétiques) et d'Afrique noire.

Il existe enfin deux PC, l'un pro-soviétique, l'autre pro-chinois, en Belgique, en Suisse, au Brésil et à Ceylan.

5.

Tant à Cuba que dans les autres pays d'Amérique latine, les organisations castristes inclinent nettement du côté des thèses de Pékin.

Idéologiquement, Fidel Castro est plus proche de Mao Tsé-toung que de Khrouchtchev, mais des raisons économiques l'obligent à garder une certaine neutralité.

Cependant, le gouvernement cubain a imité le gouvernement chinois en refusant de signer le traité de Moscou sur l'arrêt partiel des essais nucléaires.

6.

Une attitude neutre est adoptée également par les partis communistes scandi­ naves (le plus nettement par le parti norvégien) et par la Roumanie. 2 / 2. »

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