Pologne (2002-2003): Priorités géostratégiques
Publié le 21/09/2020
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«
Pologne (2002-2003):
Priorités géostratégiques
Le climat politique de la Pologne n'a cessé de se détériorer en 2002-2003.
Le 2
mars 2003, la coalition au pouvoir, composée du Parti social-démocrate (SLD) et
du Parti agrarien (PSL), s'est disloquée, faute d'entente sur certains dossiers
(la fiscalité et les compensations pour les agriculteurs polonais dans la
perspective de l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne – UE).
Les
sociaux-démocrates (issus de l'ancien parti communiste) ont dû se résoudre à
former un gouvernement minoritaire avec une autre petite formation
sociale-démocrate (UP – Union du travail, formée en 1989 à partir d'éléments de
gauche de Solidarité et de démissionnaires du parti communiste).
Les
remaniements ministériels se sont aussi multipliés.
Pourtant, le «sommet»
européen tenu à Copenhague les 12 et 13 décembre 2002 pouvait être considéré
comme un succès du Premier ministre Leszek Miller.
La Pologne, de très loin le
grand bénéficiaire des négociations entre les pays candidats et l'UE, devait
recevoir plus de 13,5 milliards € de paiements communautaires de 2004 à 2006
(soit 48,6 % des crédits de paiement accordés aux dix pays candidats) ; le pays
devrait ainsi bénéficier net de 1,4 milliard € en 2004, 2,6 en 2005 et 2,9 en
2006.
À compter de décembre 2002, une affaire de corruption a cependant parcouru la
vie politique polonaise et a «empoisonné» l'exercice du gouvernement jusqu'à
faire chuter la popularité du Premier ministre à un niveau record pour un
exécutif polonais depuis 1989 (seulement environ 10 % de Polonais le soutenaient
encore en mai 2003).
Le producteur de cinéma Lew Rywin aurait proposé un
pot-de-vin de 17,5 millions de dollars à la société Agora, éditrice du principal
quotidien du pays d'Adam Michnik, Gazeta (centre gauche), contre un amendement à
la loi sur l'audiovisuel, afin de permettre à cette dernière d'acheter une
chaîne de télévision.
L.
Rywin aurait laissé entendre qu'il avait le soutien du
«groupe au pouvoir», impliquant implicitement le Premier ministre.
L'argent
aurait dû renflouer les caisses du SLD.
Une commission parlementaire a été
constituée pour examiner l'affaire, avec des retransmissions quotidiennes de ses
sessions à la télévision publique.
Au plan international, la crise irakienne a révélé les conditionnements
invisibles de la politique étrangère de la Pologne.
Son orientation
pro-américaine s'est exprimée par sa signature de la «lettre des huit pays
européens pour un front uni avec les États-Unis face à l'Irak» et sa
participation active (y compris l'envoi d'une unité d'intervention spéciale) aux
côtés de la coalition anglo-américaine.
Après l'éviction du régime irakien, la
Pologne s'est vu offrir le commandement d'une zone de l'Irak (15 pays, 9 200
militaires au total, le contingent polonais de 2 300 soldats étant le plus
important de cette zone).
Son rapprochement des États-Unis avait déjà été accentué par la décision
d'achats d'avions américains de préférence aux modèles européens pour équiper
son armée de l'air.
Le ministre de la Défense Jerzy Szmajdzinski a déclaré, le
27 décembre 2002, que le vainqueur du «marché du siècle» était l'avion F-16
produit par le consortium américain Lockheed Martin.
Le président Aleksander.
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