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Point de passage terminale loi IVG Simone Veil

Publié le 03/05/2021

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« Point de passage : La loi sur l'IVG (1975) et le tournant féministe 1) Les arguments de Simone Veil pour défendre son projet de loi sur l'IVG : Elle énonce, dans son discours à l’assemblée Nationale le 26 novembre 1974, que les lois contre l’avortement et contre la propagande en sa faveur sont « rigoureuses ».

Ce qui fait que cette loi est « peu appliquée » et qu’il y a des avortements clandestins en France et des françaises vont se faire avorter à l’étranger.

Simone Veil en conclut alors que la situation est « mauvaise », « de désordre et d’anarchie ».

La loi est donc remise en cause, notamment son utilité.

La loi est de plus « bafouée » et « ridiculisée ».

De plus, pour Simone Veil, autoriser l’avortement est une marque de solidarité.

En effet, les femmes qui ne peuvent pas y avoir accès parce qu’elles respectent la loi sont dans « l’angoisse » et la « solitude » et accouchent dans les « pires conditions ».

Cela peut de plus « laisser [la femme] mutilée à jamais ».Cela peut également arriver à tout le monde de faire un accident, de faire une bêtise et dans ce cas, il n’y a pas de solution.

Enfin, elle précise que les femmes sont environ 300 000 chaque année à vouloir se faire avorter, ce qui n’est pas négligeable.

Il ne faut alors pas abandonner une partie de la population. 2) L’IVG, ou Interruption Volontaire de Grossesse, est disponible à partir de 1975 pour les Françaises mais sous certaines conditions, comme l’énonce la loi Veil votée le 17 janvier 1975 : A.

La femme en situation de détresse peut demander l’avortement légal avant la « fin de la dixième semaine » seulement.

Au-delà de ce délai, elle ne le peut plus.

B.

L’IVG ne peut être pratiqué « que par un médecin » dans un hôpital public ou privé.

C.

Le médecin doit de plus informer sa patiente « des risques médicaux qu’elle encourt » pour elle et pour ses futures grossesses en ayant recours à l’IVG.

D.

Enfin, si la femme est mineure et célibataire, il faut l’accord d’un de ses parents ou de son « représentant légal ».

Les conditions A.

et C.

montrent que les femmes sont au centre de la démarche de l’IVG. 3) On peut parler de révolution familiale car, tout d’abord, en 1974 s’est créé le Secrétariat d’Etat à la condition féminine par Françoise Giroud.

Les femmes prennent alors de l’importance.

En janvier 1975 est énoncée la loi Veil pour le droit à l’IVG.

On commence alors à voir moins d’enfants et de naissances non désirées, grâce, de plus, à la pilule contraceptive.

Ainsi, entre 1963 et 1967, il y avait 1,2 naissance non désirée et de 1983 à 1987, il n’y en avait plus que 0,37, soit moins de la moitié.

Entre ces deux, périodes, on est également passé de 2,83 enfants par femme à 1,82.

Ensuite, le divorce est décidé par consentement mutuel.

La création en 1981 du ministère des Droits des femmes va donc montrer que les femmes. »

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