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poème Zone

Publié le 15/06/2024

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« Zone : « Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X » « Zone » est le poème liminaire du recueil « Alcool » publiée en 1913.

Les thèmes du texte sont majoritairement la nostalgie de tous les voyages de l’auteur à travers L’Europe.

L’auteur met aussi en avant la modernité de ces grandes villes.

Le poème appartient au style cubiste.

Tout au long de l’œuvre l’auteur nous raconte l’histoire de l’innovation des villes comme s’il nous décrivait toutes ces villes qu’il a pu visiter.

Selon moi, l’idée qui domine le texte est de faire une sorte de pont entre tradition et modernité. Comme on peut le voir dans les vers ci dessus, par exemple, il lie la religion et la modernité.

Selon moi ce poème liminaire permet à l’auteur d’expliciter le thème de son recueil qui lie modernité et tradition. Le Pont Mirabeau : « Sous le pont Mirabeau coule la seine Et nos amours La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous s amours Faut-il qu’il m’en souvienne Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme L’Espérance est violente Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure » Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé » Ce texte traite de la rupture amoureuse, le texte semble être un souvenir personnel mais qui peut s’appliquer à n’importe quelle relation.

Le texte semble lier le personnel ainsi que l’universel. De plus, le fameux pont Mirabeau fait référence à la modernité de l’époque.

Le texte évoque sa rupture amoureuse avec Marie Laurencin.

On a ici un texte lyrique.

Apollinaire utilise le pont pour évoquer sa rupture mais aussi l’union. « Les colchiques » : « Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là Violâtres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne Les enfants de l’école viennent avec fracas vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne.

» Ce poème écrit en 1901 évoque l’histoire de l’amour porté à Annie Playden, cet amour qui n’est pas réciproque.

C’est un texte mélancolique qui parle de la souffrance amoureuse. Ce poème est dit Saturnien, placé sous la mélancolie et le malheur. De plus, la saison évoquée, qui est l’automne, est considérée comme la saison de la nostalgie ainsi que de la mélancolie. La colchique est une fleur des prés qui est un poison, Apollinaire compare ici l’amour au poison.

Tout comme dans le pont Mirabeau, l’amour est synonyme de souffrance.

Le poète est seul dans sa mélancolie pendant que, à la fin du poème, tout s’éloigne lentement. « La chanson du mal aimée » : « Lorsqu’il fut de retour enfin Dans sa patrie le sage Ulysse Son vieux chien de lui se souvint Près d’un tapis de haute lisse Sa femme attendait qu’il revînt [ …] Adieu faux amour confondu Avec la femme qui s’éloigne Avec celle que j’ai perdu L’année dernière en Allemagne Et que je ne reverrai plus » Ce poème fait partie des textes relatant l’histoire d’amour impossible entre Annie Playden et Apollinaire.

Ici, l’auteur garde un thème traditionnel qui est donc l’amour, ou plutôt la déception amoureuse.

Apollinaire nous raconte son périple à Londres au cours duquel il souhaitait retrouver son amour comme il le dit lui même.

Apollinaire la verra deux fois pour essayer de la ramener avec lui, mais Annie Playden partira pour les États-Unis. « Rhénane d’automne » « Les enfants des morts vont jouer Dans le cimetière Martin Gertrude Hans et Henri Nul coq n’a chanté aujourd’hui Kikiriki […] Des enfants morts parlent parfois avec leur mère Et des mortes parfois voudraient bien revenir » Ce texte tiré de la section « Rhénane » de « Alcools » .Ce poème tourne autour de la mort, plus particulièrement du cycle de la vie et de la mort.

Le poème tourne autour du destin.

On se retrouve au sein d’un cimetière.

De plus, la saison qui est l’automne renforce cette atmosphère de fin de cycle car dans la poésie l’automne est utilisé pour définir un moment suspendu, les derniers beaux jours de l’année avant l’hiver représentant la mort.

En bref, ce poème relève une assez grande tristesse coupée par une très belle description du cycle de la vie. « L’émigrant de Landor Road » «Mon bateau partira demain pour l’Amérique Et je ne reviendrai jamais Avec l’argent gagné dans les prairies lyrique Guider mon ombre aveugle en ces rues que j’aimais […] Au- dehors les années Regardaient la vitrine Les mannequins victimes Et passaient enchaînées » Ce texte publié en 1905, a pour thème principal L’Angleterre, comme une grande partie des textes du recueil « Alcools ».

De plus, l’Angleterre représente pour l’auteur son amour perdu Annie Playden.

Selon moi ce poème nous raconte l’émigration d’ Annie vers l’Amérique.

Le texte est marqué par une certaine mélancolie de cet amour perdu. « La tzigane » : « La tzigane savait d’avance Nos deux vies barrées par les nuits Nous lui dîmes adieu et puis De ce puits sortit l’Espérance L’amour lourd comme un ours privé Dansa debout quand nous voulûmes Et l’oiseau bleu perdit ses plumes Et les mendiants leur Ave On sait très bien que l’on se damne Mais l’espoir d’aimer en chemin Nous fait penser main dans la main A ce qu’a prédit la tzigane » Ce poème fait partie du recueil « Alcools », ici l’auteur évoque une histoire durant laquelle Apollinaire et un de ces amours rencontrèrent une tzigane qui évoque elle même le destin ainsi que l’errance.

Cette même tzigane leur promet un sombre avenir amoureux.

Ce poème reste romantique, l’auteur s’appuie sur le destin, qui est étroitement lié à l’amour tout au long du recueil. L’amour d’Apollinaire semble condamné mais pour ce poème l’espoir de l’amour semble être au premier plan. « Les cloches » : « Mon beau tziganes mon amant Ecoute bien les cloches qui sonnent Nous nous aimions éperdument Croyant n’être vus de personne Mais nous étions bien mal cachés Toutes les cloches à la ronde Nous ont vus du haut du clochers Et disent à tout le monde Demain Cyprien et Henri Marie Ursule et Catherine La boulangère et son.... »

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