Pluie de Ponge (analyse linéaire)
Publié le 25/06/2021
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PLUIE
« Pluie » est le poème inaugural du recueil de poème en prose, Le Parti pris des choses, écrit par Francis PONGE
(1899-1988) et publié en 1942.
Pour le poète prendre le parti des choses consiste à donner une existence poétique
aux choses les plus humbles/insignifiantes comme sur le pain, le cageot, la valise ...
Pluie se présente comme une
description des allures et des aspect divers de la pluie.
Dans les conditions que nous propose ce poème, il semble
intéressant de se demander qu’elle position adopte le poète vis-à-vis de la pluie, quel rapport entretient-il avec elle
et comment la considère-t-il ? Pour ce faire, nous observons dans un premier temps la pluie perçue par le poète,
ensuite le fonctionnement de la pluie que nous propose l’auteur et enfin l’arrêt progressif de la pluie.
(Titre : « Pluie » sans article fait penser à un article de dictionnaire ou leçon de chose) §1 : Description de la pluie sous différent angles et aspects Phrase 1 : - Beaucoup d’indication de lieu « dans la cour », « au centre », « ici », « la » -Description organisée -indication de la vitesse, caractère discontinu, varié de la pluie -Présence de « Je » poète posté à sa fenêtre verbe de perception « regarde » -On passe d’une perception personnelle subjective à une perception objective Phrase 2 : -Description détaillé de la pluie et organisée -Indication de lieu -Métaphore « fin rideau (ou réseau) » -Phrase complexe avec énumération → chute inlassable de la pluie -Passe du général au particulier il détaille l’aspect des gouttes -Caractère monotone et varié à la fois de la pluie « sempiternelle », « sans vigueur », « chute implacable » (phénomène continu) / discontinu Phrase 3 à 7 : -Indication sur la forme/aspect des gouttes avec métaphore « grain de blé », « pois », « bille » -Indication sur la façon dont la pluie tombe et s’écoule avec métaphore « ruisselle en nappe très mince, moirée », « elle coule avec la contention d’un ruisseau… » +Verbe d’action « choit », « se brise et rejaillit » -Voc de la géométrie « horizontalement », « berlingots convexes », « filet vertical » -personnification de la pluie « court » -Antithèse « assez légère » ≠ « plus lourdes » → Ce 1 er § montre à la fois un souci de précision pour décrire la pluie mais aussi la difficulté insaisissable, irrégulier et mouvant. »
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