PLÉIADE (la)
Publié le 18/05/2020
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«
PLÉIADE
(la).
C'est le terme devenu
classique, depuis Sainte-Beuve, pour
désigner le plus important courant poéti
que du xvre siècle français, à la tête
duquel on place généralement Ronsard.
Aussi bien est-ce chez ce dernier que,
succédant au
ter·Ine de
Brigade
employé, dès 15 52, pour désigner le
groupe de ses condisciples du collège de
Coqueret (Du Bellay, Baïf, Denisot,
Pacate, etc.) , apparaît, en 1556, celui
de Pléiade, métaphore désignant les sept
poètes réputés les meilleurs de son
temps.
Liste changeante au demeurant,
qui, autour d'un noyau invariable Du
Bellay, Baïf, Jodelle, Tyard et, bien
évidemment, Ronsard lui-même ,
comprend des > : La
Péruse et Des Autels, inclus dans la liste
en 1553, y sont remplacés en 1555 et
1556 par Peletier et Belleau.
L'essentiel,
toutefois, n'est pas cette liste même,
mais la réalité qui, à travers elle, se
profile : celle que constitue la nouvelle
école poétique qui, après s'être manifes
tée en 1549 par le coup d'éclat de la
Défense et Illustration de la langue
française de Du Bellay, devait engager
la poésie, et l'ensemble même de la
littérature française, dans des voies
profondément neuves.
Totalement domi
nante dans les années 1550-1560, l'école
de la Pléiade se vit conctlt·r·encée, à partir
de 1570, par des tendances nouvelles,
baroques et préclassiques..
»
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