Databac

Platon, Phédon

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Platon, Phédon Ce document contient 763 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« COMMENTAIRE DE TEXTE ~~;.~ Plan n° 4 li sembl~ que la m~rt est un raccourci qui nous mène au but,.

puisque,.

tant que aurons notre corps et que notre .âme sera pétrie avec cette chose mauvaise, nous ne posséderons en suffisance lobjet de notre désir.

Or, cet objet, c'est, • disons·nous, la vérité.

Et non seulement mi!le et mille tracas nous sont .en effet .

suscités par le corJ>s à l'occasion des nécessités de la vie mais: des rpaladiês sur· ·viennent· elles, voilà pour nous ~e nouvélles entraves dans· notre chasse au viai ! •Amour, désir, craintes, imaginations.de toutes sortes, innombrables sornettés, il nous en remplit si bien que par lui (oui, c'est vraiment le'mot connu) ne nous· vhmt mêmt réellement aucune pèn"sée' de bon sens: non pas une fois! Voyez plu~.

· tôt : les guerres, les disse)'lsions, la bataille, il n'y a pour les su5citer que le corps :·et ses convoitis~; la possession des biens, voilà en effet la cause origi)'lelle de toutes les guerres, et si nous sommes poussés à nous procurer des biens, c'est'à cau,se du corps, esclaves attachés à son service.! .

, i>ar sa faute encore, not,15 mettons de la paresse à philosopher à cause de tout cela.

.

Mais ce qui est le comble, c'est que, sommes nous enfin arrivés enfin à avoir de son c6té quelque tranquillité, pour nous to!lrner alors vers ùn objet quelconq·ue ·de réflexion, nos r~cherches sont à nouveau bousculée~ en.

tous sèns par cet intrus qui nous assourdit, nous trouble et nous démonte, au poirit de nous rendre inca· pables de distinguer le vrai.

J1')vérsement, noûs avons eu réellement la preuve q1:1e, si n~us devc;ns jamais savoir purement quelque chose, il nous tàudra nous' séparer de.

lui et regarder aveè l'âme en.

elle·mêine les èhoses· en elles·mêTriès ..

Traduction t.

Chambry,.

Carnîer-Flammàrion, 1965, .

.

Le Phédon est le dialogue de Platon qui décrit les derniers moments de Socrate.

Étonnés par le calme de Socrate à l'approche de sa mort, ses amis l'interrogent: pour­ quoi n'as-tu pas peur de mourir? Et Socrate de démontrer les avantages de la mort.

-1.

rapologie de la mort (lignes 1 à 6,.jusqu'à « ...

de nouvelles entraves dans notre chasse au vrai») A La mort comme « raccourci » La mort a été décrite comme la séparation de l'âme et du corps.

La mort offre donc un raccourci vers l'objet désiré, la vérité, car le corps fait obstacle à ce désir.

Socrate met de la sorte en évidence les avantages gnoséologiques et philosophiques de la mort: mourir, c'est s'arracher à l'erreur et accéder à la connaissance.

Mais il ne s'agit que de l'énoncé de la thèse, la preuve vient dans le deuxième paragraphe.

B.

Le désir de vérité Le « désir de vérité », la « chasse au vrai », voilà ce qui caractérise la philoso­ phie.

Si le corps est une entrave dans la découverte du vrai, il est l'ennemi de la phi­ losophie.

Nous sommes non seulement dans un univers dualiste (l'âme et le corps. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles