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PLATON : le jugement ; autrui.

Publié le 04/07/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PLATON : le jugement ; autrui.. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée. La vérité, je1 le déclare en effet, la formule en est ce que j'ai écrit : « Chacun de nous est la mesure de toutes choses, de celles qui sont comme de celles qui ne sont pas» [...] Ainsi, rappelle-toi en effet [...] l'homme qui se porte mal et pour qui ce qu'il mange apparaît et est amer, tandis que cela est et apparaît à l'opposé pour celui qui se porte bien. Or, à aucun de ces deux hommes il ne faut attribuer un savoir supérieur à celui de l'autre : ce n'est pas possible en effet, et il ne faut pas non plus accuser d'ignorance le malade parce qu'il en juge comme il fait, tandis qu'on attribuerait au bien portant le savoir, parce qu'il en juge différemment. Mais ce qu'il faut, c'est opérer, sur le malade, un changement de sens opposé ; car l'autre manière d'être est meilleure. C'est ainsi, d'autre part, que l'éducation consiste à opérer un changement qui fait passer d'une certaine manière d'être à celle qui vaut mieux ; mais, tandis que ce changement, le médecin l'effectue au moyen de drogues, c'est par la parole que le sophiste l'effectue. PLATON 1. C'est un interlocuteur de Socrate qui parle. Autres notions abordées : le jugement ; autrui. ...»

« Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée.

La vérité, je1 le déclare en effet, la formule en est ce que j'ai écrit : « Chacun de nous est la mesure de toutes choses, de celles qui sont comme de celles qui ne sont pas» [ ...

] Ainsi, rappelle-toi en effet [ ...

] l'homme qui se porte mal et pour qui ce qu'il mange apparaît et est amer, tandis que cela est et apparaît à l'opposé pour celui qui se porte bien.

Or, à aucun de ces deux hommes il ne faut attribuer un savoir supérieur à celui de l'autre : ce n'est pas possible en effet, et il ne faut pas non plus accuser d'ignorance le malade parce qu'il en juge comme il fait, tandis qu'on attribuerait au bien portant le savoir, parce qu'il en juge différemment.

Mais ce qu'il faut, c'est opé�u sur le malade, un changement de sens opposé ; car l'autre maniè� d'être est meilleure.

C'est ainsi, d'autre part, que l'éducation consiste à opérer un changement qui fait passer d'une certaine manière d'être à celle qui vaut mieux ; mais, tandis que ce changement, le médecin l'ef­ fectue au moyen de drogues, c'est par la parole que le sophiste l'ef­ fectue.

PLATON 1.C'est un interlocuteur de Socrate qui parle. Autres notions abordées : le jugement ; autrui.

+++++++++++++++++++++++++ SITUATION DU DIALOGUE Le texte est extrait du Gorgias.

Dans ce dialogue, Platon évoque la discussion de Socrate avec deux sophistes, Gorgias et Ca/li­ e/ès.

Les sophistes étaient des professeurs de rhétorique, c'est­ à-dire d'éloquence, qui préparaient (en faisant payer fort cher leur enseignement) la jeunesse aisée d'Athènes à la carrière politique.

Socrate leur demande de lui expliquer la nature, la. »

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