Platon.
Publié le 08/12/2021
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Platon. en grec Platôn. vers 427-347 avant J.-C., né à Athènes, philosophe grec. Issu
d'une famille aristocratique, Platon devint, à 20 ans, le disciple de Socrate, et cette
rencontre le détourna sans doute d'une carrière politique. Le souci politique demeure
cependant très grand chez lui, comme en témoignent, outre certaines de ses oeuvres, les
voyages malheureux qu'il fit en Sicile, à trois reprises, avec l'espoir de jouer un rôle, par ses
conseils, auprès des tyrans de Syracuse, Denys l'Ancien, puis Denys le Jeune. C'est en 387
avant J.-C. que Platon fonda à Athènes son école, l'Académie.
La philosophie platonicienne et son rôle.
La pensée de Platon a fortement subi l'influence de Socrate, mais aussi celle de Parménide,
d'Héraclite et des pythagoriciens. Son point de départ est la critique du sensualisme des
sophistes, sur le double plan de la connaissance et de l'action : d'une part, il s'oppose aux
thèses empiristes de Protagoras ; d'autre part, il s'élève contre les morales du plaisir.
Pour lui, ce sont les idées du monde intelligible qui donnent un sens aux apparences du
monde sensible et qui doivent guider notre vie. La théorie des idées consiste à soutenir que
les idées sont les réalités authentiques, à l'image desquelles a été formé le monde des
choses et qui font l'objet de la science véritable. La théorie de la réminiscence soutient que
savoir c'est se souvenir, parce que l'âme, dans une existence antérieure intemporelle, a
contemplé les idées et qu'elle s'en souvient à l'occasion de la perception des objets
sensibles. Le monde intelligible, ou monde des idées, dominé par l'idée du bien (le dieu de la
philosophie platonicienne), n'est accessible qu'à la suite d'une difficile éducation, supposant
une véritable ascèse par laquelle l'homme s'élève au-dessus de sa condition charnelle.
Cette ascèse est aussi le principe de la morale platonicienne, pour laquelle le véritable
bonheur consiste dans la justice et dans le mépris des plaisirs sensibles.
Sur le plan politique, Platon développe une doctrine aristocratique : le commandement
suprême doit appartenir à ceux qui ont la connaissance la plus haute, c'est-à-dire aux
philosophes. Il distingue dans la cité trois classes, celle des artisans, celle des guerriers et
celle des gouverneurs ou philosophes, correspondant aux trois tendances fondamentales
de l'homme, les appétits, le coeur et la raison. L'ordre et la justice règnent lorsque chaque
classe se cantonne dans sa fonction propre.
L'influence de la pensée platonicienne a été considérable dans le développement de
l'histoire de la philosophie, non seulement dans l'Antiquité et au Moyen Âge, mais aussi à
l'époque moderne et contemporaine. La qualité littéraire de l'oeuvre n'est pas moins
remarquable que la profondeur de la pensée : Platon a su, en effet, présenter ses idées
sous une forme particulièrement vivante et dramatique, la forme de dialogues dans
lesquels intervient le plus souvent, à titre d'interlocuteur privilégié, Socrate. Parmi ces
dialogues (vingt-huit sont parvenus jusqu'à nous, c'est-à-dire sans doute la totalité de
l'oeuvre de Platon), il faut citer : l'Apologie de Socrate , Protagoras, Gorgias, Ménon,
Phédon, le Banquet, Théétète, la République, Parménide, le Sophiste, Philèbe, Timée, les
Lois. Il nous reste aussi des Lettres, dont l'authenticité est aujourd'hui bien établie.
Le néoplatonisme.
Il s'agit d'un mouvement philosophique et religieux, fondé par Ammonios Sakkas (vers
175-240) et développé par son disciple Plotin. L'idée du bien de Platon devient, chez les
néoplatoniciens, l'un, qui est au-delà de toutes les contradictions et que l'on ne peut
atteindre par le raisonnement, mais seulement par l'extase. Le monde apparaît comme
une suite d'émanations de l'un, et le but de la religion est le retour à l'un. Les derniers
néoplatoniciens, tels Jamblique (mort vers 330) et Porphyre (234-305), essayèrent de
concilier, par des interprétations allégoriques, ce mysticisme avec les religions établies. Voir
aussi Plotin.
Les solides de Platon sont des polyèdres réguliers convexes de l'espace à trois
dimensions. Voir polyèdre.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
académie
Aristote
Athènes
bien - 1.PHILOSOPHIE
Cratyle
critique
démocratie - La pensée démocratique
dialectique
Gorgias
Grèce - Arts - Littérature - La littérature grecque ancienne
Grèce - Arts - Musique - Science de la mélodie
idéalisme
pédagogie
Phédon
physique - De l'Antiquité au XVIe siècle - La physique grecque
Plotin
poésie - Introduction
polyèdre
Protagoras
Ptolémée Claude
réminiscence
République (la)
Socrate
Sophiste (le)
temps - Le concept philosophique - La philosophie aux prises avec le temps
un
volcanologie - Naissance de la volcanologie
Xénocrate
Les livres
Platon, page 3944, volume 7
Platon. en grec Platôn. vers 427-347 avant J.-C., né à Athènes, philosophe grec. Issu
d'une famille aristocratique, Platon devint, à 20 ans, le disciple de Socrate, et cette
rencontre le détourna sans doute d'une carrière politique. Le souci politique demeure
cependant très grand chez lui, comme en témoignent, outre certaines de ses oeuvres, les
voyages malheureux qu'il fit en Sicile, à trois reprises, avec l'espoir de jouer un rôle, par ses
conseils, auprès des tyrans de Syracuse, Denys l'Ancien, puis Denys le Jeune. C'est en 387
avant J.-C. que Platon fonda à Athènes son école, l'Académie.
La philosophie platonicienne et son rôle.
La pensée de Platon a fortement subi l'influence de Socrate, mais aussi celle de Parménide,
d'Héraclite et des pythagoriciens. Son point de départ est la critique du sensualisme des
sophistes, sur le double plan de la connaissance et de l'action : d'une part, il s'oppose aux
thèses empiristes de Protagoras ; d'autre part, il s'élève contre les morales du plaisir.
Pour lui, ce sont les idées du monde intelligible qui donnent un sens aux apparences du
monde sensible et qui doivent guider notre vie. La théorie des idées consiste à soutenir que
les idées sont les réalités authentiques, à l'image desquelles a été formé le monde des
choses et qui font l'objet de la science véritable. La théorie de la réminiscence soutient que
savoir c'est se souvenir, parce que l'âme, dans une existence antérieure intemporelle, a
contemplé les idées et qu'elle s'en souvient à l'occasion de la perception des objets
sensibles. Le monde intelligible, ou monde des idées, dominé par l'idée du bien (le dieu de la
philosophie platonicienne), n'est accessible qu'à la suite d'une difficile éducation, supposant
une véritable ascèse par laquelle l'homme s'élève au-dessus de sa condition charnelle.
Cette ascèse est aussi le principe de la morale platonicienne, pour laquelle le véritable
bonheur consiste dans la justice et dans le mépris des plaisirs sensibles.
Sur le plan politique, Platon développe une doctrine aristocratique : le commandement
suprême doit appartenir à ceux qui ont la connaissance la plus haute, c'est-à-dire aux
philosophes. Il distingue dans la cité trois classes, celle des artisans, celle des guerriers et
celle des gouverneurs ou philosophes, correspondant aux trois tendances fondamentales
de l'homme, les appétits, le coeur et la raison. L'ordre et la justice règnent lorsque chaque
classe se cantonne dans sa fonction propre.
L'influence de la pensée platonicienne a été considérable dans le développement de
l'histoire de la philosophie, non seulement dans l'Antiquité et au Moyen Âge, mais aussi à
l'époque moderne et contemporaine. La qualité littéraire de l'oeuvre n'est pas moins
remarquable que la profondeur de la pensée : Platon a su, en effet, présenter ses idées
sous une forme particulièrement vivante et dramatique, la forme de dialogues dans
lesquels intervient le plus souvent, à titre d'interlocuteur privilégié, Socrate. Parmi ces
dialogues (vingt-huit sont parvenus jusqu'à nous, c'est-à-dire sans doute la totalité de
l'oeuvre de Platon), il faut citer : l'Apologie de Socrate , Protagoras, Gorgias, Ménon,
Phédon, le Banquet, Théétète, la République, Parménide, le Sophiste, Philèbe, Timée, les
Lois. Il nous reste aussi des Lettres, dont l'authenticité est aujourd'hui bien établie.
Le néoplatonisme.
Il s'agit d'un mouvement philosophique et religieux, fondé par Ammonios Sakkas (vers
175-240) et développé par son disciple Plotin. L'idée du bien de Platon devient, chez les
néoplatoniciens, l'un, qui est au-delà de toutes les contradictions et que l'on ne peut
atteindre par le raisonnement, mais seulement par l'extase. Le monde apparaît comme
une suite d'émanations de l'un, et le but de la religion est le retour à l'un. Les derniers
néoplatoniciens, tels Jamblique (mort vers 330) et Porphyre (234-305), essayèrent de
concilier, par des interprétations allégoriques, ce mysticisme avec les religions établies. Voir
aussi Plotin.
Les solides de Platon sont des polyèdres réguliers convexes de l'espace à trois
dimensions. Voir polyèdre.
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Les corrélats
académie
Aristote
Athènes
bien - 1.PHILOSOPHIE
Cratyle
critique
démocratie - La pensée démocratique
dialectique
Gorgias
Grèce - Arts - Littérature - La littérature grecque ancienne
Grèce - Arts - Musique - Science de la mélodie
idéalisme
pédagogie
Phédon
physique - De l'Antiquité au XVIe siècle - La physique grecque
Plotin
poésie - Introduction
polyèdre
Protagoras
Ptolémée Claude
réminiscence
République (la)
Socrate
Sophiste (le)
temps - Le concept philosophique - La philosophie aux prises avec le temps
un
volcanologie - Naissance de la volcanologie
Xénocrate
Les livres
Platon, page 3944, volume 7
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