PLATON

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,~~, ~ L-E5 AVTEV flS ••• PLATON (427-348/347 AV.

J.-C.) • Né à Athènes, Platon fut l'élève de Socrate .

Après la condamnation de son maître en 399 av.

J.-C., Platon fonde l'Académie (389-388 av.

J.-C.l.

e 1.

La forme du dialogue m r el ora Les dialogues (tous écrits] de Platon mettent en scène Socrate s'entre­ tenant avec des figures dominantes de la vie politique et intellectuelle d 'Athènes , à propos de la vertu• (Ménon), de l'amour (Le Banquet) ou encore de la rhétorique (Gorgias).

La dimension orale du dialogue est inséparable de la philosophie platonicienne, et Socrate confesse lui-même quïl est charmé par les discours, car eux seuls sont capables de l'ins­ truire.

Platon fait allusion dans le Phèdre aux dangers que représente l'in­ vention de l'écriture (mythe de Theuthl.

car les hommes, au lieu de faire confiance à leur mémoire, s'en remettent aux signes * écrits, sacrifiant à la commodité l'aspect vivant de leur mémoire et de leur esprit.

qu Laspect sacré de la mémoire est représenté par le mythe.

Récit inventé, le mythe a cependant une part de rationalité .

Il est un mode de représen­ tation et d'explication des réalités complexes, et notamment des origines.

Ainsi, la dialectique •, c'est-à-dire la recherche des définitions ou de l'es­ sence • de chaque chose *, est une démarche rationnelle *, logique, dont le mythe , comme récit, est le complément dans la recherche de la vérité.

Le dialecticien ne doit pas avoir les yeux tournés vers les réalités sensibles • qui l'entourent, mais vers les essences.

• 2.

La théorie des Idées La eche he des essen es la m niscence • Il est nécessaire pour Socrate de faire l'hypothèse de la réminiscence •.

En interrogeant l'esclave de Ménon sur un problème de géométrie, celui­ ci finit par trouver la solution alors quïl semblait l'ignorer: c'est quïl la savait depuis toujours mais ne s'en était pas aperçu.

La réminiscence n'est pas un souvenir ordinaire comme le souvenir d'un événement dans le temps, mais le souvenir d'une autre existence, celle que l'âme menait lors­ qu'elle pouvait contempler les essences .

61. »