Plan détaillé: Quelles moralités explicites ou implicites peut-on tirer de ces deux contes ?

« Alix Boulet HK1 Lettres __________________________________________________________________ __________________________________________________________________ Quelles moralités explicites ou implicites peut-on tirer de ces deux contes ? Les Fées : Ce conte présente deux morales différentes mais liées.

Ces morales sont très accessibles du fait de la brièveté et de la clarté du récit.

Le récit présente deux personnages distincts.

Ces deux personnages présentent de manière explicite les deux morales.

L’un adopte un bon comportement mis en valeur par la narration puisqu’il est récompensé à la fin du récit.

L’autre personnage adopte un mauvais comportement condamnable.

La malhonnêteté du personnage est punie à la fin de la narration.

Ces deux personnages jouent donc un rôle de modèle et de contre- modèle et explicitent la morale de l’auteur.

La première fille et la deuxième s'opposent en tout point : l’une est jolie, l’autre non, l’une est adorée par sa mère, l’autre détestée, l’une est bonne et aimable tandis que l’autre est exécrable.

Le fait que les personnages soient très stéréotypés permet aux lecteurs de s'identifier à ceux-ci.

La morale est donc plus accessible.

Un troisième personnage apparaît comme un personnage central dans l’explication de la morale.

La Fée, personnage fantastique et merveilleux est le personnage médiateur.

C’est ce personnage qui explique distinctement la morale : l'amabilité et le service sont récompensés tandis que la malhonnêteté et l’injustice sont punis.

Le caractère merveilleux de la Fée rend la lecture du conte divertissante et accessible et permet d’ainsi mieux prendre conscience de cette morale.

Le Petit Chaperon Rouge : Ce conte ne présente qu’une seule morale.

Cette morale est implicite et donne au conte tout son sens.

Le conte présente trois personnages : le petit chaperon rouge, la grand-mère et le loup.

Les deux premiers personnages sont les victimes du troisième.

Ainsi, le loup est la représentation du danger et de la menace des hommes mauvais.

La morale explicitée par l’auteur à la fin du conte explique que les jeunes filles doivent se méfier des inconnus et particulièrement des hommes aimables en apparence mais en réalité dangereux.

L’image du loup renforce implicitement la compréhension de la morale.

En effet, le loup est la représentation du danger et de la menace.

La narration est angoissante.

En effet le rythme est rapide et s’accélère.

Cette angoisse est ainsi en accord avec la morale.

Le lecteur ressent ce que vit Le Petit Chaperon Rouge et la morale en est ainsi plus convaincante.

Le fait que le Petit Chaperon Rouge tombe dans le piège du loup paraît extrêmement surprenant au lecteur.

La petite fille paraît extrêmement naïve et innocente, ce qui peut étonner le lecteur.

La morale permet ainsi de prendre conscience que les hommes à l’image du loup peuvent nous tromper et se révéler en réalité dangereux.

Ce conte est une véritable incitation à la méfiance.

Le lecteur, pour ne pas être victime de cette menace doit prendre conscience de sa naïveté. »