plan de dissertation les caractères de LB

« Plan d’une dissertation, prise de note.

Problématique reformulée : Qu’emprunte L.B au genre théâtrale pour décrire la société de son temps et pour en dénoncer l’obsession des apparences et ambitions carriéristes ? (Force pour le bac de francais) 1.

Une société passionnée de divertissement A.

L'omniprésence du spectacle Remarque 42, Livre 8 : critique acerbe de l'empressement des courtisans constamment en action "on cherche, on s'empresse, on brigue, on se tourmente, on se demande, on est refusé, on demande et on obtient", voulant toujours détourner leur attention vers des futilités.

Condamnation par le moraliste "vieux style, menterie innocente, et qui ne trompe personne." Portrait Pamphile Référence à de nombreux artistes maitres du divertissement : la musique de Luli ou encore Molière et d'Arlequin (troupe des comédiens italiens) R63L8 : contraste entre la façade du divertissement qui cache de lourdes réalités "les repas, la chasse, les ballets, les carrousels couvrissent tant d'inquiétude" "des passions si vives, et des affaires si sérieuses" B.

L'omniprésence du rire L’omniprésence du rire dans les Caractères de La Bruyère est utilisée pour critiquer la société française du XVIIe siècle, pour soulager les maux de l’homme opprimé et pour dénoncer la superficialité et l’artifice de la Cour et de la ville. R57L5 "la moquerie est souvent indigence d'esprit" = pauvreté d'esprit. R27L9 : Les aises de la vie, l'abondance, le calme d'une grande prospérité font que les princes ont de la joie de reste pour rire d'un nain, d'un singe, d'un imbécile et d'un mauvais conte.

Les gens moins heureux n'ont rien qu'à propos" = raisons valables = qualité de l'honnête homme. C.

Le roi chef d'orchestre des divertissements de la Cour R74L8 : Dans la Remarque 74 du Livre VIII intitulé “De la Cour”, Jean de La Bruyère présente une satire acerbe de la société de cour du XVIIe siècle. L’auteur utilise la métaphore d’un pays étranger pour décrire la cour, mettant en lumière les mœurs décadentes, l’hypocrisie et la superficialité des courtisans. Description de coutumes absurdes centré autour d'un roi adoré tel un culte : "temple" "prêtre célèbre des mystères".

Les grands sont des marionnettes "à qui ils semblent avoir tout l'esprit et le cœur appliqué".

"peuple parait adorer le prince, le prince adorer Dieu" Codépendance. R35L10 : Dans la remarque 35 du Livre 10 des Caractères, Jean de La Bruyère décrit le portrait d’un souverain parfait.

Selon lui, ce prince idéal doit avoir une “parfaite égalité d’humeur”, un “cœur ouvert et sincère”, et un sens de la mesure.

Il doit être capable de gouverner avec justice, fermeté, mais également avec sobriété et humilité, comme un berger qui conduit son troupeau.

La Bruyère exhorte ainsi le souverain à ne pas se laisser porter par ses passions et à considérer les intérêts du peuple avant ses propres ambitions.

Ces conseils s’inscrivent dans le contexte de la critique de la tyrannie et de la guerre qui ravage le pays, développée précédemment dans les remarques 2, 4, 9 et 10 du même livre.

La Bruyère invite le souverain à adopter une attitude de père du peuple, garantissant la paix et la tranquillité publique au lieu de poursuivre sa gloire personnelle. 2.

Une société actrice d'une véritable comédie sociale A.

L'hypocrisie des courtisans (flatterie) La flatterie est présentée comme un moyen utilisé par les courtisans pour atteindre leurs objectifs, en flattant les vanités et les passions des puissants. La Bruyère critique l’usage de la flatterie comme moyen de manipulation et de tromperie, soulignant qu’elle est souvent utilisée pour cacher l’égoïsme et l’intérêt personnel. R36L8 : 2 raisons de dire du bien, pr être entendu puis flatté en retour R61L8 : Portrait de Théodote homme qui séduit, qui mise tout sur la forme de ses échanges R46L8 : critique sévère du moraliste "hommes avides" "ils reçoivent et envient à tous ceux à qui l'ont donné" B.

La reprise du theatrum mundi La Bruyère s’inspire de la tradition littéraire antique, notamment de Théophraste et de Lucien de.... »