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plaidoirie sur l'euthanasie

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : plaidoirie sur l'euthanasie Ce document contient 1886 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Droit a mourir avec dignité : liens : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140815.OBS6468/une-francaise-s-exile-en-suisse- pour-mourir-dans-la-dignite.html http://www.20minutes.fr/societe/1411399-20140626-euthanasie-droit-mourir-situation-france http://www.linternaute.com/actualite/societe/dossier/euthanasie/lois-francaises.shtml Chantal Sé bire souff rait d'un esthésioneuroblastome , autrement dit : une tumeur très rare des sinus et de la cloison nasale.

N'ayant aucun échappatoire, Chantal Sébire va demander à la justice et au président de la République( Nicolas Sarkozy à ce moment là) le droit de mourir dans la dignité. Son cas va alors raviver le débat sur l'euthanasie. Tout d'abord, qu'est ce que l'euthanasie ? C'est avant tout le droit de mourir avec dignité. Il y a deux types d'euthanasie : -L'euthanasie dite « activ e » où un tiers administre à un malade une substance létale dans le but de provoquer sa mort. - L'euthanasie dite « passive » : on va alors stopper un traitement, en arrêtant l’alimentation ou l’hydratation artificielle et on plonge le patient dans un coma pouvant provoquant la mort au bout de quelques jours. Dans les deux cas, le but est de soulager la personne en lui donnant la mort.

L'euthanasie active contrairement à « la passive » est interdite en France. A ce jour, deux thèses s'affrontent : Faut-il maintenir en vie un homme (quitte à aller à l'encontre de ses dernières volontés) ? Ou faut-il l'aider, l'accompagner, afin d'abréger ses souffrances ? Nous sommes là car nous comptons plaider pour la liberté de choix : celle du droit à mourir dans la dignité. Certains diront que c'est un crime, principalement en référence à notre origine judéo-chrétienne, qui considère la vie comme un don de Dieu, que nul autre que lui ne peut retirer. Pourtant à notre avis, il ne s'agit pas là d'un crime : donner la mort pour soulager ; c'est surtout et avant tout, accompagner la personne à la fin de sa vie. La mort est un sujet auquel personne ne peut échapper ni être indifférent.

La médecine qui a beaucoup évolué, peut se vanter d'avoir fait de nombreuses avancées dans la guérison et la decouverte de nouveaux traitements. Elle n'est pour autant , pas encore en droit d’accompagner de manière active une personne dans la mort.

Il est vrai que l' on peut actuellement de manière passive mettre fin à la vie grâce au député Leonneti qui a instauré un droit au «laisser mourir», avec des soins palliatifs. Le fait qu'un médecin ne puisse aider une personne à mourir est contraire au serment d'Hippocrate .

Le serment d'Hippocrate est prêté par les médecins occidentaux à la prise de leur fonction ; ce serment promulgue le respect du patient, ainsi que de ses choix. Voici un extrait de ce serment : « •Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. •Je ferai tout pour soulager les souffrances.Je ne prolongerai pas abusivement les agonies ».. »

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