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place des femmes Olympe de gouges

Publié le 13/06/2024

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« LE FEMINISME o Des films : « Wadjda » de Haifaa al-Mansour.

Banlieue de Riyad en Arabie Saoudite, 2013./ « Tess » de Polanski/ « Et maintenant on va où ? », Nadine Lebaki/ « La couleur des sentiments », Tate Taylor/ « La source des femmes », Radu Mihaileanu/ « Gemma Bovary », Anne Fontaine/ « Volver », Almodovar/ « The Immigrant », James Gray/ « Les figures de l’ombre », Théodore Melfi. o Les mythes : Ceux qui servent de base à la domination masculine = EVE ( création postérieure à celle de l’homme ; responsable de la Chute)/ PANDORE ( responsable de tous les maux)/ SALOME/ les Sirènes grecques/ Circé et les femmes fatales. o L’Antiquité : La société gréco-romaine considère la femme comme une mineure vis-à-vis de la loi. Aucun droit civique ne lui est octroyé.

Hommes et femmes vivent dans des espaces différents : gynécée pour les femmes.

Les femmes sont aussi exclues de la vie politique.

Dans certaines cités, elles ont plus de liberté qu’à Athènes, sans avoir davantage de droits. Cf.

Aristophane : L’Assemblée des femmes, ou Lysistrata : il présente des femmes revendiquant pouvoir et liberté, mais il le fait de manière satirique. o Moyen Âge :  Vision chrétienne = la femme est dotée d’une âme immortelle qui en fait l’égale de l’homme, mais elle est considérée comme la responsable du péché, comme descendante d’Eve.

A l’opposé, Marie, mère du Christ, est un modèle inaccessible.  Avec le courant courtois, une autre image de la femme se développe : celle de la dame, noble, au centre du jeu amoureux chevaleresque.

Cf.

le fin’amor.

Mais l’homme reste maître du jeu .  La femme reste privée de droits politiques.

Le royaume de France respecte la loi salique ( = exclusion des femmes à la terre salique, héritée des ancêtres) , ce qui exclut les femmes du trône.

La femme est aussi privée du droit économique puisqu’elle ne possède que l’usufruit de son douaire ( = dot de ses parents et celle de son mari.).

C’est le mari qui assure la gestion des biens du ménage. Christine de Pisan = première femme à vivre de sa plume.

Dans la Cité des Dames, 1405, elle critique la misogynie des clercs. o Au XVII° siècle :  Molière soutient la cause des femmes.

Dans L’Ecole des femmes, Agnès s’éveille à l’amour et revendique sa liberté face à Arnolphe : « Arnolphe : Mais il fallait chasser cet amoureux désir. Agnès : Le moyen de chasser ce qui fait du plaisir ? »  Les précieuses et la carte de Tendre. Attention : dans Les Précieuses ridicules, Molière ne s’en prend pas aux précieuses elles-mêmes, mais à leurs caricatures provinciales.  la science découvre l’existence de l’ovule chez les mammifères femelles ; cela va permettre de réévaluer le rôle de la femme dans la conception = elle n’est plus qu’un simple réceptacle. o L’Ancien Régime : La femme selon les Lumières.

Un préjugé naturaliste. Pierre Rosanvallon: perception des femmes à l’époque des Lumières = ensemble de lieux communs et de préjugés sur la nature humaine. Pas d’évolution.

La femme reste assimilée à l’enfant mineur.  De nombreux débats à cette époque sur l’éducation qu’il faut donner aux filles : Fénelon ( la femme devant être une bonne mère, elle doit recevoir une éducation soignée.) / Mme de Maintenon et son école de Saint-Cyr.  Diderot, Essai sur les femmes, 1772:il célèbre leur beauté et le sentiment amoureux, mais déplore leur « constitution délicate », leur « émotivité exacerbée » ainsi que leur infériorité intellectuelle et psychologique.

Refuse toute idée d’égalité des sexes, ce qui reviendrait selon lui à dénaturer chacun d’entre eux. Cf.

extrait de La Religieuse.  Rousseau, position naturaliste.

L’Emile.

Emile, futur citoyen/ sa compagne Sophie, servante..

Les hommes font la loi, les femmes font les mœurs.  Une exception: Condorcet.

Sera le premier à réclamer des droits politiques pour les femmes.

Il partage le point de vue de Rousseau à propos de l’infériorité des femmes, MAIS il reconnaît que cette situation est due à leur éducation et à l’emprise de la religion. Cf.

son manifeste « Sur l’admission des femmes au droit de cité ».  Les salons tenus par les femmes se multiplient : Mme de Deffand, Melle de Lespinasse ( Julie), Mde Roland avec une figure phare : Mme du Châtelet. Cf.

Etude du tableau de David, « Le Serment des Horaces » , 1784, métaphore de l’anthropologie républicaine . o Révolution française:  Des femmes importantes : Olympe de Gouges/ Charlotte Corday/ Germaine de Staël/ Anne-Joséphine Théroigne de Méricourt/ Mme Tallien/ Mme Roland.  Inaugure un ordre politique égalitaire et universel, mais cet ordre ne concerne pas les femmes: la question de leur droit de vote n’est même pas abordée à l’Assemblée constituante de 1789.    1793: clubs de citoyennes sont interdits. 1793: Olympe de Gouges est guillotinée ainsi que Mme Roland .Le véritable acte de naissance du féminisme est la « Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne » d’Olympe de Gouges.

Sort tragique: décapitée sous la Terreur par Robespierre. 1795 : interdiction d’assister aux réunions politiques.  Le bilan est donc mitigé : exclusion politique, mais pleine capacité juridique car le divorce est autorisé par consentement mutuel ( 1792) et les femmes ont droit à l’héritage. o Napoléon. Code civil ( 1804).

L’infériorité féminine passe dans le droit : la femme doit obéissance à son mari et elle doit résider au domicile qu’il choisit ; elle ne peut travailler, gérer ou même disposer de ses biens que sur autorisation de son mari.

Le divorce est supprimé et seul l’adultère féminin est sanctionné.

Celui de l’époux ne l’est que si celui-ci installe sa concubine à la maison.

Ces dispositions ne seront supprimées qu’entre 1965 et 1975 ! o Au XIX° siècle, cette exclusion sera renforcée par la mise en place d’un ordre social « bourgeois ».  V.

Hugo devient le défenseur des femmes dans de nombreux réquisitoires poétiques.

Il dénonce notamment la prostitution.

« Mélancolia »/ Les Misérables, Fantine.

Même position pour Zola.  George SAND. Femme peut porter un pantalon sans que ce soit un délit: 1909. Cf.

la loi du 26 Brumaire an IX de la République= loi de « travestissement » = tte fê désirant s’habiller en homme.... »

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