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Place des animaux au XVIIème siècle

Publié le 25/06/2024

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« Place des animaux au XVIIeme siècle Introduction Le débat sur les droits des animaux a été initié par des philosophes de l'Antiquité comme Pythagore au VIe siècle avant notre ère, que l'on a appelé « le premier philosophe des droits des animaux » Comment la place et les droit des animaux ont évolué du XVIIème siècle jusqu’à aujourd’hui ? 1ere partie : XVIIeme siecle et la théorie de descartes 2eme partie:XIXeme siecle et Xxeme siècle 3eme partie : XXIeme siècle 1ere partie Descartes La célèbre thèse de Descartes est donc que les animaux sont dépourvus de conscience.

Ils se réduisent à de simples automates.

Les bêtes ne pensent pas.

Comment pourrait-il en être autrement pour des êtres sans parole et sans raison ? Croire le contraire est un préjugé qui remonte à l’enfance, comme la croyance au vide et au géocentrisme.

C’est même le plus grand de tous les préjugés . Quelle distinction peut-on faire, dès lors, entre un singe ou « quelque autre animal sans raison » et une machine qui aurait la « figure extérieure » d’un simien ou de n’importe quel autre animal ? Aucune, tandis que deux choses sépareront toujours un « vrai homme » et la machine qui en imiterait parfaitement les faits et gestes : la parole et la raison. Selon Descartes : “Les bêtes n'ont pas seulement moins de raison que les hommes, elles n'en ont point du tout”. Partie 2 : La SPA (Société Protectrice des Animaux) est fondée en 1845 par le docteur Etienne Pariset, et sera reconnue d’utilité publique en 1860.

Sous la IIIème république, la protection des animaux constitue une valeur républicaine. Le 5 octobre 1843, le préfet de police de Paris, Gabriel Delessert signe le premier arrêté qui interdit aux cochers de frapper les chevaux avec le manche de leur fouet En 1978, une Déclaration universelle des droits de l'animal fut proclamée à la Maison de l'Unesco. Elle n'a cependant pas de valeur juridique. 1850, la première loi de protection pénale 1963, la cruauté envers les animaux devient un délit qui expose les auteurs, ayant agi publiquement ou non, à des peines correctionnelles beaucoup plus sévères. En 1976, les animaux sont considérés comme être sensibles dans le Code rural mais il reste considérés comme des meubles ou des biens 1999, les conditions de vente des animaux plus strictes Les conditions de fourrière sont modifiées (chaque commune doit disposer soit d’une fourrière communale, soit du service d’une fourrière établie sur une autre commune ; chaque fourrière doit avoir une capacité adaptée aux besoins de chacune des communes pour lesquelles elle assure le service d’accueil des animaux), le statut de « chat libre » est officiellement reconnu… Cette loi engage également davantage de protection pour les animaux et leurs acquéreurs : l’identification des chiens devient obligatoire en dehors de toute cession, les activités de fourrière, refuge, élevage, vente, pension, éducation, dressage sont réglementées ; les formalités pour la cession d’animaux sont plus strictes : attestation de cession, information sur l’animal, certificat vétérinaire de bonne santé ; la vente des chiots et chatons de moins de 8 semaines est interdite… Mais surtout, cette loi alourdit les sanctions pour sévices graves ou actes de cruauté.... »

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