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Pizzagate EMC

Publié le 26/05/2024

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« EMC : théorie du complot et conséquences sur le lien social Retour sur le scandale qui horrifie une partie des Américains en 2016 : le Pizzagate.

Théorie complotiste, diffusée sur internet en octobre 2016 lors de la campagne présidentielle américaine, selon laquelle la candidate Hillary Clinton serait à la tête avec John Podesta, son directeur de campagne, d’un réseau pédophile sataniste dont le QG se trouverait dans la cave d’une pizzeria de la banlieue de Washington.

Portée par le mouvement Qanon et des internautes pro-Trump, l’affaire explose sur les réseaux sociaux sous l’hashtag #pizzagate. Mais qu’est-ce que le complotisme ? Le complotisme est le fait de s’opposer à l’explication officielle d’un événement en croyant qu’on veut cacher la vérité.

Il s’agit d’une vision qui remet en cause la façon dont les médias et les personnalités politiques présentent la réalité.

Naissent alors des théories dites du complot : croyance selon laquelle certains événements ou situations font l’objet de manipulations secrètes, orchestrées en coulisse par des personnes animées d’intentions nuisibles.

Selon ces complotistes, rien n’arriverait au hasard : ces théories viennent donner du sens et de la cohérence à ce qui a priori n’en a pas. Mais il ne faut pas se méprendre : il est normal pour un être humain de se poser des questions sur ce qui lui est dit et de ne pas croire tout ce qu’il entend ou voit.

Cependant ce complotisme devient mauvais lorsqu’il s’agit de manipuler, de tromper ou d’humilier une ou un groupe de personnes.

Les théories mêlent alors du faux et du vrai et puisque les arguments sont donnés par centaines voire milliers, celles-ci sont plus résistantes et difficiles à démanteler.

Dans ce cas, les complotistes veulent susciter le doute plutôt qu’administrer la vérité. Les fake news (fausses informations) sont le principal vecteur des théories du complot.

Dans le cas du Pizzagate, la plateforme Wikileaks dévoile plus de 2 000 e-mails piratés de John Podesta.

Un mail retient l’attention des internautes dans lequel Podesta mentionne le plan d’une pizzeria.

Les complotistes y voient un message caché : le mot « pizza », apparaissant plusieurs fois, serait un nom de code employé pour désigner « petite fille ».

Aussi, dans un autre de ces mails, le gérant de la pizzeria avait parlé avec M.

Podesta d’y organiser un dîner.

Ainsi, les internautes parlaient de la pizzeria comme d’un lieu de rendez-vous pour des trafics et rencontres pédophiles. Internet offre un canal de diffusion inédit pour les théories complotistes.

Alors la.... »

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