Databac

PISANELLO

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PISANELLO Ce document contient 1205 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« PISANELLO av.

1395 - 1451 ou 1455 ANTONIO PISANO naquit à Pise un peu avant 1395; son père, Bartolomeo, natif de cette ville, était drapier; sa mère, Isabetta, était de Vérone.

Peu après sa naissance, l'enfant perdit son père, et sa mère l'emmena dans sa ville natale où il fut appelé« le petit Pisan», c'est-à-dire Pisanello.

Il était certainement fier de son origine paternelle, car il signait toujours « Pisanus », mais il est indéniable que le mélange de sang paternel et maternel, en unissant le sens toscan de l'ob­ servation de la nature et de l'équilibre à la richesse imaginative des « nordiques» véronais, dé­ termina aussi le caractère de son art.

Les débuts artistiques de Pisanello sont incertains; ils ont eu lieu à Vérone et, selon toute probabilité, à l'école de Stefano da Verona, dit Stefano da Zevio, qui enseigna à l'adolescent les rythmes harmonieux de ce « gothique international » répandu, au début du siècle, avec un même entendement dans tous les pays de l'Europe occidentale.

Toutefois, l'art monumental d' Altichiero, avec sa plastique vigoureuse influencée par une manière attardée de Giotto, avec ses figures majestueuses, donna une base plus solide à Pisanello.

Mais celui-ci rencontra probable­ ment très tôt l'un des peintres les plus célèbres de son temps, Gentile da Fabriano, car entre 1415 et 1422, Pisanello continuait l'œuvre de Gentile, restée inachevée, dans lagrande salle du palais des Doges à Venise.

L'influence de Gentile fut indubitablement très forte sur le· développement du jeune artiste que des liens d'affectueuse collaboration unirent à son maître: il acheva aussi les fresques de Gentile à la basilique Saint-Jean de Latran à Rome, entre 1431 et 1432, mais ces fresques ont été malheureusement détruites comme celles du palais des Doges à Venise.

La renommée de Pisanello ayant grandi très vite, celui-ci fut rapidement appelé auprès des princes, et son art vint refléter la culture chevaleresque et raffinée de cette époque où la «cour­ toisie » fleurie du moyen âge était encore un idéal vivant.

La vie de Pisanello est alors un déplace­ ment continuel d'une cour à l'autre; il est partout accueilli avec de grands honneurs, partout applaudi, tantôt auprès des Gonzague de Mantoue, dont il décore de fresques la salle qui porta ensuite son nom et qui n'existe plus, tantôt auprès des Visconti à Pavie où il peint un célèbre cycle profane, lui aussi détruit en 1527, tantôt auprès des Este à Ferrare, tantôt auprès des Mala­ testa à Rimini, enfin, à partir de 1448, à la cour du roi Alphonse d'Aragon à Naples, où il mourut, probablement en 1450 ou peu après.

Pisanello est, avec Gentile da Fabriano, le principal représentant en Italie du« gothique international » ; mais surpassant ses maîtres, il tend résolument vers un naturalisme plus poussé et plus efficace.

Ses dessins d'après nature, contenus dans le « Codex Vallardi » du Louvre, témoignent de sa vive curiosité observatrice qui dépasse la conception purement didactique du moyen âge; ils constituent le premier exemple véritable du dessin d'expression moderne.

Son activité de portraitiste et de paysagiste, elle aussi déjà célèbre à son époque, est une preuve de plus de ses attitudes et tendances naturalistes, sans qu'il abandonne, d'ailleurs, ce style gothique tardif auquel il reste fidèle, tandis que la Renaissance florentine, avec Masaccio, Lippi, Castagno, Uccello et d'autres, commence sa glorieuse carrière, en opposition avec le « gothique».

Des nombreuses fresques de Pisanello, bien peu nous sont restées, miettes d'un monde pictural fascinant, malheureusement disparu: deux fresques religieuses à Vérone, l'Annonciation par lui-même, mêdaille.

(Cab.

us mêdailles, Bibl.

1141., Paris.). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles