Pierrots de Jules LAFORGUE, L'imitation de Notre-Dame la lune. Commentaire.
Publié le 01/07/2020
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« Pierrots C'est, sur un cou qui, raide, émerge D'une fraise empesée idem, Une face imberbe au cold-cream (1) Un air d'hydrocéphale (2) asperge. Les yeux sont noyés de l'opium De l'indulgence universelle, La bouche clownesque ensorcèle Comme un singulier géranium.Bouche qui va du trou sans bonde Glacialement désopilé (3), Au transcendantal en-allé Du souris vain de la Joconde. Campant leur cône enfariné Sur le noir serre-tête en soie, Ils font rire leur patte d'oie Et froncent en trèfle leur nez. Ils ont comme chaton de bague Le scarabée égyptien, A leur boutonnière fait bien Le pissenlit des terrains vagues. Us vont, se sustentant d'azur ! Et parfois aussi de légumes, De riz plus blanc que leur costume, De mandarines et d'ufs durs. Ils sont de la secte du Blême, Ils n'ont rien à voir avec Dieu, Et sifflent : « Tout est pour le mieux, « Dans la meilleur' des mi-carême ! » Jules LAFORGUE, L'imitation de Notre-Dame la lune. Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Le poète rêve et joue avec ce personnage - le Pierrot - né en France au XIXe siècle et toujours présent dans l'imagerie contemporaine. Vous étudierez par exemple comment ce texte mêle la facétie, l'humour et la mélancolie. remarque Le libellé qui suit le poème incite à apporter les précisions suivantes : Pierrot - forme campagnarde de Pierre - populaire = nigaud : « Un drôle de Pierrot ». ...»
«
Pierrots
C'est, sur un cou qui, raide, émerge
D'une fraise empesée idem,
Urie face imberbe au cold-cream (1)
Un air d'hydrocéphale (2) asperge.
Les yeux sont noyés de l'opium
De l'indulgence universelle,
La bouche clownesque ensorcèle
Comme un singulier géranium..
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