PIERROT - VERLAINE, Jadis et Naguère - commentaire
Publié le 13/07/2020
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« Ce n'est plus le rêveur lunaire du vieil air Qui riait aux aïeux dans les dessus de porte; Sa gaîté, comme sa chandelle, hélas ! est morte, Et son spectre aujourd'hui nous hante, mince et clair. Et voici que parmi l'effroi d'un long éclair Sa pâle blouse a l'air, au vent froid qui l'emporte, D'un linceul, et sa bouche est béante, de sorte Qu il semble hurler sous les morsures du ver. Avec le bruit d'un vol d'oiseaux de nuit qui passe, Ses manches blanches font vaguement par l'espace Des signes fous auxquels personne ne répond. Ses yeux sont deux grands trous où rampe du phosphore Et la farine rend plus effroyable encore Sa face exangue au nez pointu de moribond. VERLAINE, Jadis et Naguère (1885). Vous proposerez de ce texte un commentaire composé. Vous pourriez, par exemple, étudier par quels procédés l'auteur rend sensible sa propre angoisse, à travers la représentation d'un personnage traditionnel. Mais ces indications ne sont pas contraignantes, et vous avez toute latitude pour organiser votre exercice à votre gré. Vous vous abstiendrez seulement de présenter un commentaire linéaire ou séparant artificiellement le fond de la forme. ...»
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PIERROT
Ce n'est
plus le rêveur lunaire du vieil air
Qui riait aux aïeux dans les dessus de porte;
Sa gaîté, comme sa chandelle, hélas 1 est morte,
Et son spectre aujourd'hui nous hante, mince et clair.
Et voici
que parmi l'effroi d'un long éclair
Sa pflle blouse a l'air, au vent froid qui l'emp
orte,
D'un linceul, et sa bouche est béante, de sorte
Qu 'il semble hurler sous les morsures du ver.
Avec le bruit d'un vol d'oiseaux de nuit qui passe,
Ses manches blanches font vaguement par l'espace
Des signes fous auxquels personne ne répond.
Ses yeux sont deux grands trous où rampe du phosphore
Et la farine rend plus effroyable encore
Sa �5Q exangue au nez pointu de moribond.
VERLAINE, Jadis et Naguère (1885)..
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