Pierre-Simon Ballanche1776-1847Chef de l'école mystique lyonnaise, ses livres aux titres

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pierre-Simon Ballanche1776-1847Chef de l'école mystique lyonnaise, ses livres aux titres Ce document contient 45 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

BALLANCHE Pierre Simon. Né à Lyon le 4 août 1776, mort à Paris le 12 juin 1847. Imprimeur comme son père, puis éditeur, il était de constitution maladive, attristé dès sa jeunesse par un amour malheureux, mais sa foi catholique lui fut toujours d’un grand secours (Essai sur le sentiment, 1801), ce qui ne l’empêcha pas de s’abandonner souvent à la tristesse (Fragments, 1808). En 1812, il se prit d’un amour platonique pour Mme Récamier qui s’était réfugiée à Lyon et il la suivit à Paris où elle le persuadait de s’installer. Dans son poème en prose Antigone (1813), il développa ses idées mystiques, sans abandonner cependant la Muse de l’Abbaye-aux-Bois. Absorbé dans un rêve inquiet, assoiffé de compréhension et d’espérance, il imagina, sous l’influence de la philosophie allemande, de Vico et de l’ésotérisme lyonnais, une Palingénésie sociale dont il écrivit l’introduction (1818), les Prolégomènes (1827) et la première partie. L’humanité, après le péché originel, ne peut se racheter que par l’expiation; historiquement, la Révolution et l’Empire représenteraient les ultimes étapes et la Restauration l’aboutissement suprême de cette expiation. L’ouvrage, d’un style brillant et d’une poétique douceur, eut un grand retentissement, mais la révolution de 1830 ébranla la confiance de l’auteur dans sa thèse. Il s’était entre-temps ruiné, en essayant d’inventer une nouvelle machine à vapeur; le gouvernement lui accorda une pension et en 1842, il entra à l’Académie, sans cesser d’écrire et de vivre dans ses rêves. Mme Récamier veilla affectueusement sur ses dernières années et voulut être enterrée près de lui.

♦ «Méprisant les causes secondes et découvrant du divin partout, Ballanche s’exposait aux objections des âmes pieuses, qui lui en voulaient de profaner les saints mystères en les employant à tous les services, tandis que les gens d’un esprit rassis le traitaient de rêveur sublime. C’est le malheur des théosophes; ils sont à la fois en délicatesse avec le bon Dieu et avec le bon sens. » V. Cher-buliez. ♦ « Tocqueville a le style triste, — Ballanche a un style pontifical. » Sainte-Beuve.